Selon le méta-moteur de recherche d’emploi Joblift, le nombre d’offres d’emploi d’ingénieurs blockchain serait passé d’une vingtaine d’ingénieurs spécialisés (incluant les offres de stages) dans la blockchain en 2015 à près de 160 en 2016, montrant un dynamisme particulier autour de ces technologies. Le secteur des télécommunications est le plus dynamique, devant la banque et l’assurance, le consulting, et l’industrie.
Les acteurs actuels de la blockchain se divisent en quatre catégories principales : les startups, les télécommunications, la banque et l’assurance, et les cabinets de conseil. En termes d’emploi, les startups sont pour l’instant absentes des résultats, même si elles sont à l’origine de l’innovation blockchain.
On peut supposer que ces recrutements se font par bouche-à-oreille ou par réseau, et restent au cœur de la communauté blockchain. Les entreprises de télécommunications sont à l’origine de 58% des annonces de spécialistes blockchain. Parmi les acteurs également, les instituts bancaires et d’assurances, qui ont compris la nécessité d’adapter leur fonctionnement à cette solution nettement plus sécurisée, pour garder leurs places dans la course. Ce secteur représente 20% des offres d’emploi. Les plus gros employeurs sont Natixis, la Banque de France et la Société Générale.