Dans le feuilleton de la vente d’Euriware, tout se déroule pour l’instant selon le scénario prévu par Areva. Convoquées aujourd’hui en CCE, les instances se sont fait confirmer par la direction d’Euriware que le repreneur de la société serait bien Capgemini. L’autre information du jour, c’est que le maintien de l’entité juridique Euriware durerait au maximum deux ans, le temps que la renégociation des statuts avec les instances aboutissent.
Seule certitude : les prestations assurées pour le compte d’Areva seront garanties par contrat pour une durée de 10 ans. Une bonne nouvelle pour la moitié de l’effectif. L’autre moitié, qui dépend des activités hors-groupe, n’a aucune garantie que les emplois et les sites seront maintenus dans le temps.
Un nouveau CCE se tiendra mardi 22 octobre à l’occasion duquel Capgemini présentera son projet détaillé. « Euriware s’achemine vers un scénario à la GFI BUS, avec une entité héritée de Thales qui se vide de son contenu au fur et à mesure des renégociation de statut », prophétise un élu, amer. La CGT, qui a conçu un projet alternatif, réclame sans succès que celui-ci soit examiné par l’actionnaire d’Euriware.
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