Au moment d’opter pour un ERP, les PME ciblent certains éditeurs en se basant sur une liste de pré-requis plus ou moins pertinents. Tour d’horizon des critères à prendre en compte :

 

1 – Premier piège : ne pas prendre assez de temps

Il est essentiel de prendre du temps afin de trouver l’éditeur qui correspondra au profil de l’entreprise. Les entreprises ne tiennent pas souvent compte du fait que l’implémentation d’un ERP est un projet et que la recherche du bon prestataire constitue un projet dans le projet.

 

2 – Trouver un éditeur répondant aux besoins de l’entreprise

Il est par ailleurs nécessaire de se tourner vers un éditeur dont la solution correspondra aux besoins de l’entreprise. Pour y parvenir, un recueil des besoins est plus efficace qu’un cahier des charges fonctionnel.

 

3 – Faire attention aux belles promesses

Un ERP dit « révolutionnaire » ou encore affiché à un prix extrêmement bas devrait faire réfléchir. Attention aux belles promesses faites par les éditeurs cherchant absolument à vendre. Le risque encouru est tout simplement une solution mal implémentée, peu évolutive, ou même disposant d’une assistance limitée.

 

4 – Le cloud

Le cloud représente le modèle logiciel d’aujourd’hui et de demain. Au moment d’opter pour une solution, certaines entreprises se dirigent encore bien souvent vers une application installée en local. Le problème avec ce genre d’application est généralement un manque d’évolutivité, tant en ce qui concerne la réglementation que les mises à jour sur un plan technique.

 

5 – Ne pas faire jouer la concurrence

Avant de se tourner vers un éditeur, il est nécessaire de faire une analyse détaillée des prestataires et des solutions logicielles présentes sur le marché.

 

6 – Le budget

Le budget alloué à une solution logicielle n’est jamais à négliger. Lorsqu’une PME se tourne vers un ERP, elle doit outre l’aspect lié à la couverture des besoins, se poser la question du budget tant à court qu’à long terme. Que coûteral’implémentation, mais aussi qu’en sera-t-il des mises à jour, de l’assistance, cela impliquera-t-il de nouveaux frais financiers, et si oui, de quel ordre ?

 

7 – Les utilisateurs opérationnels

Un des critères importants à prendre en compte concerne les utilisateurs finaux de l’ERP. Ce sont ces derniers qui seront amenés à utiliser le logiciel et ils sont donc à même de définir les besoins les plus essentiels en terme de fonctionnalités pour l’ERP.

 

8 – Se tourner vers les « petits » éditeurs

Il est parfois plus aisé de se tourner vers les éditeurs les plus connus. Ils disposent d’une grande notoriété qui est presque toujours gage de confiance. Toutefois, ces éditeurs sont bien souvent généralistes et ne proposent pas nécessairement une solution adaptée à certaines entreprises. Il peut alors être plus judicieux de se tourner vers de plus petits éditeurs.

 

9 – Prendre en compte les points positifs et les points négatifs du type de licence

Si les ERP en SaaS sont à la mode, c’est qu’ils offrent une grande souplesse et bénéficient d’une mise à jour inclue dans l’abonnement payé. Au contraire, un ERP sur site nécessite le déplacement d’un prestataire bien souvent, et les mises à jour en plus d’être payantes, ne sont pas automatiques. Toutefois, un ERP sur site présente l’avantage d’être plus sécurisé grâce à un contrôle total de la solution.

 

10 – La démo

Avant d’investir dans un produit, il est essentiel de s’assurer de son fonctionnement. Ceci est aussi valable pour un ERP. Il est nécessaire de se tourner vers une démo au préalable, afin de s’assurer de la qualité du logiciel.

 

Thibault Finck chez CELGE.fr