Le mobile, un outil de communication pour la mobilité ? De moins en moins. Il conforte sa progression, même en situation sédentaire et est utilisé par près d’un salarié sur deux.
Au bureau, les salariés utilisent leur mobile plus que le téléphone fixe du bureau (45 % contre 42 %), une situation que l’on connait aussi au domicile. Un softphone utilisé sur un PC ou une tablette est utilisé dans 12 % des cas. Ces chiffrent illustre bien que la notion de mobilité en entreprise dépasse clairement la classique différentiation entre activité sédentaire et activité nomade. La mobilité devient plus un mode de fonctionnement en entreprise, qu’une simple caractéristique associée à un profil métier. C’est ce que montre une enquête réalisée par Mitel.
L’entreprise s’ouvre aux influences des nouveaux comportements issus du grand public. Le confort d’usage du téléphone mobile -toujours à portée de main- se combine au confort de services grâce aux applications de plus en plus nombreuses qu’il embarque. Dans un avenir proche, il est très probable que le téléphone fixe perde encore du terrain dans la mesure où les fonctionnalités qui font encore sont attraits (accès simplifié à l’annuaire d’entreprise, fonctions avancées de gestion des appels, etc.) sont elles aussi de plus en plus disponibles via les terminaux mobiles.
Autre enseignement à retenir : les utilisateurs sont prêts aujourd’hui (13% des réponses) à se passer d’un terminal de communication dédié et à s’appuyer sur des applications embarquées sur leur ordinateur ou un terminal mobile, quel qu’il soit.
Les mobiles de votre entreprise sont-ils intégrés à votre système de communication ? Ce n’est pas encore le cas ! Plus de deux tiers des entreprises représentées affirment en effet que leur flotte de mobiles est gérée séparément des téléphones fixes.
Cette approche cloisonnée des terminaux, et des réseaux sur lesquels ils sont utilisés, est pourtant un motif récurrent d’insatisfaction et d’improductivité pour les utilisateurs.
Le BYOD est une réalité mais ne semble pas connaître d’évolution majeure ces derniers temps. Et pourtant, le BYOD apparaît comme une alternative financière intéressante. De plus, il est toujours plus aisé d’utiliser un terminal personnel dont on maitrise le fonctionnement, que d’apprendre à se servir d’un nouveau.
Mais le BYOD implique de repenser l’approche des communications de l’entreprise, afin de rendre compatibles les ergonomies multiples des terminaux personnels et les fonctionnalités dudit système. C’est là que l’application mobile téléchargeable prend tout son sens : elle permet d’isoler sur un mobile tiers toutes les informations utiles appartenant à l’entreprise, tout en proposant une expérience utilisateur cohérente avec celle que connait déjà le collaborateur sur son téléphone fixe de bureau ou sur le softphone installé sur son ordinateur.
Si la mobilité est devenue une réalité, elle doit aussi rimer pour les collaborateurs avec connectivité au système d’information de l’entreprise et à ses applicatifs métiers. Cette connectivité est assurée le plus souvent au travers d’applications téléchargées directement sur les mobiles (27%) ; elle se matérialise dans une moindre mesure par l’utilisation d’applications en mode SaaS (18%), ou par l’accès à des pages internet (17%) dont la consultation est adaptée aux mobiles.
Quelles que soient les modalités retenues, il ressort clairement que mobilité rime de plus en plus avec services hébergés, que ceux-ci le soient sur les serveurs de l’entreprise, dans son cloud privé ou sur un cloud public.
En matière d’usages, il ressort que se sont avant tout les fonctionnalités de simplification qui sont attendues, avant l’introduction de nouvelles possibilités. Ainsi les capacités de partage de contenus avec d’autres supports représentent à elles-seules 42% des réponses. Démontrant une fois de plus le refus des utilisateurs à se laisser cloisonner à un type de terminal particulier.
Autre simplification attendue, le roaming Wi-Fi / 4G illustre la volonté des utilisateurs de ne pas être contraints dans leurs communications par la disponibilité d’un réseau plutôt qu’un autre. L’avènement de la VoWiFi et de la VoLTE est en passe de répondre à cette attente. 26% des répondants en font un élément innovant intéressant dans l’usage de leur smartphone.