Les associations de promotion du logiciel libre, l’ADULLACT et l’AFUL, souhaitent alerter les pouvoirs publics sur la place de la création libre dans l’écosystème national, au regard des futures dispositions législatives françaises et européennes.

Depuis près de 15 ans, nous assistons à une véritable reconnaissance de l’intérêt du logiciel libre et des formats ouverts par les pouvoirs publics. Comme l’a récemment soulevé la Cour des Comptes, l’utilisation de logiciels libres dans l’administration est un levier d’innovation et un gage de souveraineté.

Cependant, les futures dispositions législatives discutées au sein de l’Union Européenne risquent d’impacter la création et l’exploitation de logiciels libres. La nécessaire protection du droit d’auteur ne doit pas entraver la création de biens communs dont font parte les logiciels libres.

Face à des enjeux qui transcendent les questions traditionnellement dévolues aux milieux culturels, la création libre est encore trop souvent perçue avec défiance. Orr, la souveraineté et l’indépendance numériques de la France sont aujourd’hui des questions cruciales, à laquelle les logiciels libres apportent une réponse pérenne.

L’ADULLACT et l’AFUL demandent donc à la Ministre de la Culture de tenir compte des réalités économiques et techniques, et de marquer leur confiance en développant un véritable plan de soutien à la création libre.

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