JobProd, la place de marché qui sélectionne les développeurs pour répondre aux besoins des startups et des entreprises en général, vient de publier une étude sur le moral de ces informaticiens. Ils sont plus de 700 à avoir participé a l’enquête.
Ils ont entre 19 et 47 ans pour un âge moyen de 30,5 ans. Leur expérience professionnelle moyenne s’élève à 6,5 ans. L’Ile-de-France abrite 41 % des sondés. Ils sont donc 59 % à exercer leur métier en Province.
Le challenge technologique figure en première place des conditions pour être heureux dans leur vie professionnelle. En effet, 22 % d’entre eux estiment que le défi technique et la possibilité d’apprendre toujours plus contribuent en premier lieu à leur épanouissement professionnel. Viennent ensuite l’environnement de travail, considéré par 17,2% comme un facteur décisif pour leur bien-être, et les opportunités d’évolution citées par 12 % des développeurs.
La profession n’échappe pas à l’anxiété qui règne chez les salariés en général puisque plus de 70% des développeurs se posent des questions sur leur avenir professionnel. Un salaire insuffisant (16 %), les possibilités d’évolution (13 %) et un mode de management insatisfaisant (10 %) figurent parmi les principales préoccupations citées. Notons qu’un développeur sur deux se dit mécontent de son salaire et estime que le travail fourni quotidiennement mériterait une meilleure rétribution.
Sans surprise, ces spécialistes sont très nombreux (4 sur 10) à estimer qu’il est difficile de séparer leur vie professionnelle de leur vie personnelle. En revanche, ils sont plus nombreux à apprécier la stack technique utilisée dans leur entreprise. Seuls 2,6% ont un avis radicalement négatif quand 32 % disent ne pas trop l’aimer. Si l’on reprend l’ensemble des notes données par les sondés relatives à leur épanouissement technique, on obtient une moyenne générale de 5,5/10.
Cette moyenne est plus élevée concernant leur environnement de travail puisqu’elle atteint 6,1/10. On remarque toutefois une grande différence entre les développeurs travaillant en Ile-de-France et ceux installés en région. En effet, 41,4% des premiers aimeraient changer de région contre 8,5% des seconds. Malgré tout 80% des répondants se disent heureux.
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