Il fallait s’y attendre : Oracle taille dans les effectifs de sa division Hardware, issue de l’acquisition de Sun en 2009. Une division dont le chiffre d’affaires baisse il est vrai, trimestre après trimestre.
Nos confrères du Mercury News, dont le siège est à San Jose dans la Silicon Valley, ont eu sous les yeux un document transmis par l’éditeur à l’Employement Development Département (agence pour l’emploi) de l’Etat de Californie, annonçant le licenciement de 450 personnes à Santa Clara, l’ancien siège de Sun. « Le site de Santa Clara ne sera pas fermé dans le cadre de cette réduction des effectifs », se défend Oracle. « Au contraire, Oracle repositionne son activité Hardware Systems, et pour cette raison a décidé de licencier certains employés de la division. »
Selon le quotidien, les suppressions de postes concernent aussi bien des développeurs de logiciels et de matériels, que des managers, des techniciens ou des assistants administratifs. Les personnes concernées se verront notifier leur licenciement ce jeudi et bénéficieront de deux mois de salaire et d’avantages sociaux.
Si l’on en croit les rumeurs qui circulent sur le forum de discussion The Layoff dédié aux licenciements dans les grandes entreprises US, depuis juin une vague de 1.800 licenciements affecte les salariés d’Oracle. Les sites de Burlington, San Diego, Austin, Oslo ainsi que la Chine, l’Inde et l’Espagne sont notamment cités.
La semaine dernière, nos confrères de The Register constataient la disparition de Solaris 12 dans la feuille de route de Sparc/Solaris, ce qui laissait présager des jours sombres pour l’ex-Sun.
Plusieurs intervenants sur The Layoff ironisent sur le fait que Donald Trump a fait de l’emploi aux Etats-Unis son cheval de bataille. On se demande avec eux ce que lui racontera la co-présidente d’Oracle, Safra Catz, par ailleurs membre de l’équipe de transition du nouveau président américain.
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