Sopra Steria vient de publier des résultats annuels conformes aux objectifs sur trois ans fixés en mars 2015, à savoir un chiffre d’affaires compris entre 3,8 et 4,0 milliards d’euros et un taux de marge opérationnelle d’activité compris entre 8,0 et 9,0%. L’exercice 2017 se clôt en effet sur un chiffre d’affaires en croissance organique de 3,5% à 3,845 milliards d’euros. Compte tenu d’un impact des variations de devises de 64,3 millions d’euros, la croissance totale du chiffre d’affaires est de 2,8%. Le résultat opérationnel d’activité progresse de 9,5% par rapport à 2016 pour atteindre 329,8 millions d’euros, soit un taux de marge de 8,6% à comparer à 8,0% en 2016. Après prise en compte des intérêts minoritaires pour 1,8 million d’euros, le résultat net part du groupe atteint 171,4 millions d’euros, en progression de 14,0%. Le bénéfice par action grimpe de 13,0% à 8,48 euros.

En France, le chiffre d’affaires est de 1,597 milliard d’euros, en croissance organique de 3,7%. Tirée par le conseil, l’aéronautique, le secteur public, la défense et l’assurance, l’activité Conseil & Intégration de systèmes (1,396 milliard d’euros) affiche une croissance de 4,2%. L’activité I2S (Infrastructure & Security Services) enregistre un chiffre d’affaires de 0,2% à 200,9 millions d’euros. Après repositionnement sur des services à haute valeur ajoutée (conseil, architecture, cloud, solutions, cybersécurité…), le taux de marge opérationnelle d’activité atteint 5,0% à comparer à 2,2% en 2016.

Au Royaume-Uni, le chiffre d’affaires 2017 s’est élevé à 801,7 millions d’euros, en recul organique de 7,7%. L’effet devise a été négatif de 59,7 millions d’euros. Au total, la décroissance du chiffre d’affaires de la zone a été de 13,6%. Grâce en particulier à l’Allemagne, à la Scandinavie, au Benelux et à l’Italie où les taux de croissance ont été supérieurs à 10%, le chiffre d’affaires de la zone Autre Europe atteint 827,6 millions d’euros, en croissance organique de 12,0%. Le chiffre d’affaires de Sopra Banking Software s’établit à 402,2 millions d’euros, en croissance organique de 11,2% grâce à une forte hausse des ventes de licences (+19%) et à une croissance soutenue des services.

Au 31 décembre 2017, le flux net de trésorerie disponible était de 111,4 millions d’euros, en retrait par rapport à l’exercice précédent (150,6 millions d’euros, qui comprenait environ 20 millions d’euros d’effets positifs non récurrents). Quasiment stable par rapport à 2016, la dette financière nette était de 510,1 millions d’euros, représentant 1,44 fois l’Ebitda 2017 à comparer à 1,47 fois au 31 décembre 2016. L’effectif total du groupe était de 41.661 personnes (39.813 personnes au 31/12/2016) dont 18,7 % sur les zones X-Shore.

Pour l’exercice 2018, le groupe se fixe pour objectifs : une croissance organique du chiffre d’affaires comprise entre 3% et 5%, un taux de marge opérationnelle d’activité en légère amélioration, et un flux net de trésorerie disponible supérieur à 170 millions d’euros (133 millions d’euros en intégrant la cession de créances 2017).

 

A lire également dans ChannelNews
Après sa restructuration, Micropole mise beaucoup sur l’international