Entre les 1, 94 milliard de mobiles et les 300 millions de PC prévus à la vente en 2015, selon le Gartner, il n’y a plus de comparaisons possibles : le marché des « apps » s’avère le plus stimulant et le plus rentable à terme. Les sergents recruteurs des SSII font la sortie des écoles informatiques avec sous leurs manteaux des contrats prometteurs pour celles et ceux qui se sont spécialisés dans les applications « portables » Déjà en juin , tous les chiffres sur les ventes de PC et mobile indiquaient que seul le marché des mobiles continuait à se développer, en particulier grâce à la zone Asie-Pacifique.

Lire  les smartphones Superstars (https://www.informatiquenews.fr/?p=37511)

L’effet est impressionnant sur le recrutement pour la fin de 2015

Le marché des smartphones est aussi devenu prioritaire pour de nombreux sites web qui depuis des lustres veulent combiner de manière fluide,  différents formats, le fameux « responsive design » dont Adobe faisait la promotion, il y a déjà dix ans déjà.

Cet été, c’était autour des sites Web de déclarer la croissance  fulgurante de leurs contacts via les réseaux sociaux avec les portables  (lire 114% de Publicité en plus sur les réseaux sociaux grâce à la croissance du mobile). Une évolution permanente qui pourrait cependant  être remise en cause par la multiplication des bloqueurs de publicité, une fonction qui sera prochainement disponible sur safari, le navigateur d’Apple, leader sur les tablettes (J-8 pour le nouvel iPhone, un mobile de lutte contre Google). Du coup, les Apps deviennent les meilleurs vecteurs de la publicité mêlant souvent les effets des cartes de fidélités à celle des réseaux sociaux.

C’est le réseau Facebook qui dépasserait selon son patron Zuckerberg plus d’un milliard de consultation par jour qui fait la part belle aux mobiles. Plus de 60 % des connexions à ce site se feraient par mobile. La recherche sur Google serait aussi désormais majoritaire sur mobile dans 10 pays (depuis le mois de mai selon l’éditeur)  tout comme les achats sur eBay qui de plus en plus s’effectuent en ligne. Tous les environnements de développement ne parlent que d’outils pour les environnements Android (Google), iOS (Apple), Windows Mobile (Microsoft). Cette situation n’est pas s’en poser de problème car pour que l’intelligence déferle dans nos apps (lire xx), il faudrait que les développeurs maitrisent les plus récents outils et les nouveaux programmeurs ont une carte à jouer évidente. Dans cette bataille pour séduire, les développeurs chaque éditeur y va de sa formule de partenariat, de magasin en ligne et de paiement sur mesure.  Selon une étude publiée le 26 aout et menée par bureau d’étude Telerik pour l’éditeur Progress, plus de la moitié (57% des 3000 professionnels interrogés aux états unis  n’ont pas, encore,  l’habitude de ces outils. (l’étude est téléchargeable sur le site de Progress : http://forms.progress.com/iot-developer-survey-mobile?elqCampaignId=8986).

Selon celle-ci , l’environnement Web (87%) et celui des postes de travail (62%) sous Windows et Linux leur sont plus familiers que les outils pour mobiles. L’Internet des objets qui en fait s’avère comme une évolution des applications M2M  se situe déjà à 22%.

Interrogés sur lés évolutions prévisibles, ces professionnels mettent l’Internet des objets et en particulier, la montre d’Apple, comme le « next big thing » dans le développement des applications. Les dispositifs de réalité virtuelle, comme l’Oculus Rift, sont recensés comme  » importants » par 35% des répondants. Mais seules 21% des personnes interrogées ont des plans précis et définitifs pour construire des applications pour les portables en 2015. Parmi les applications planifiées sur ces  21%, 45% de celles ci concerneraient en développement pour les montres dont celle d’Apple, ce qui paraît à notre avis excessif . Mais le succès annoncé au moment de l’enquête (122 millions de montres espérées) faisait certainement partie des objectifs commerciaux de l’époque.

Interrogations sur les problèmes à venir

La livraison des applications en temps utile reste l’obsession des équipes de développement et la plupart déclarent ouvertement leurs frustrations sur les contraintes et l’évolution des pratiques de développement (16%). Outre le manque de temps (19%), le manque d’outils (15%) et les contraintes budgétaires sont les inhibiteurs habituels.

Interrogés sur les clés du succès d’une application mobile,  à priori, pour les développeurs , c’’est l ‘expérience utilisateur  qui reste l’élément le plus important à considérer (47%) lors de l’élaboration d’applications surtout lorsqu’elles sont utilisées pour les opérations stratégiques de l’entreprise. Au-delà , c’est la facilité de maintenance (24%), la performance (15%) et la sécurité (11%) qui prévalent.

Interrogés sur les raisons qui poussent à ces travaux , bien sûr arrivent en tête , la création de  nouveaux revenus (39%), l’augmentation de la productivité des employés (38%), l’amélioration du service à la clientèle (35%) et l’implication des clients  (le fameux engagement) pour de nouveaux services de manières plus significatives (34%).