Télécom ParisTech et Télécom SudParis envisagent leur fusion à l’échéance de leur arrivée sur le campus Paris-Saclay en 2019. Les directeurs de ces deux écoles de l’Institut Mines-Télécom lancent une étude de faisabilité dont les résultats seront remis en janvier 2017.
C’est la co-localisation prochaine sur le campus Paris-Saclay, à horizon de 3 ans désormais qui a créé l’opportunité de ce rapprochement. Fondée sur un socle académique solide dans le domaine du numérique et sur une culture industrielle commune, l’ambition partagée est de bâtir la grande école de référence du numérique. Celle-ci devrait proposer un cursus ingénieur généraliste unique, dont l’objectif serait qu’il recrute, pour ce qui concerne les CPGE, sur le Concours Commun Mines Ponts, auquel la proposition sera faite. Cette école aura vocation à multiplier les interactions interdisciplinaires avec les acteurs académiques et industriels, pour leur apporter la composante numérique aujourd’hui incontournable.
Avec 24 000 anciens élèves, une capacité à former 1 000 nouveaux diplômés par an, la nouvelle école pourrait avoir une notoriété et une attractivité accrues, vis-à-vis des étudiants comme des entreprises.
Au-delà de Télécom ParisTech et de Télécom SudParis, de réels bénéfices sont aussi attendus pour d’autres parties prenantes : l’Institut Mines-Télécom qui, avec cette fusion, disposerait d’une « école-phare » encore plus forte dans le domaine du numérique ; l’Université Paris-Saclay, à laquelle la nouvelle école contribuerait encore plus largement en formation, recherche et innovation ; et enfin, les collectivités territoriales (Paris-Saclay, Grand Paris Sud et, plus largement, l’Essonne) qui hébergeraient sur Palaiseau et sur Evry une grande école du numérique plus attractive.