Après l’adoption de la loi travail, la rentrée est l’occasion pour les syndicats et le patronat de revoir en profondeur les principes de l’accord du télétravail signé il y a 14 ans déjà.
Il y a quelques mois l’OCDE avait dévoilé son rapport « Better Life » dans lequel elle analysait la situation en matière d’équilibre vie privée vs vie professionnelle aux quatre coins du monde. Concernant la France, la situation n’était pas critique, mais pouvait être améliorée. Ce constat est venu renforcer celui dressé par Citrix et l’institut CEBR (Centre for Economics and Business Research). Selon leur étude, c’est l’absence de solution de travail flexible qui a poussé 45 % des parents et des aidants familiaux à faire des changements importants dans leur vie professionnelle :
– 10 % ont opté pour un temps partiel
– 10 % ont décidé de changer d’emploi
– Près d’une personne sur quatre (24 %) a dû quitter son emploi afin de pouvoir élever ses enfants ou s’occuper d’un proche
Aujourd’hui grâce aux technologies à disposition du grand public, le travail ne se résume plus à un lieu où l’on se rend du lundi au vendredi, de 9h à 17h. On peut désormais travailler où l’on souhaite sans que cela n’entrave la productivité des employés ou n’affecte la croissance de l’entreprise.
Le télétravail commence à se démocratiser mais peine encore à entrer dans les mœurs autant des employés que des employeurs, et ce malgré les bénéfices évidents de cette pratique, comme le démontre cette même étude : Plus de trois salariés sur quatre affirment accomplir plus de tâches dans la journée en perdant moins de temps dans les transports