Avec 36 800 embauches de cadres débutants, l’informatique retrouve son dynamisme et se rapproche de son niveau de 2012.
Le volume des recrutements de cadres devrait atteindre le même niveau en 2014 qu’en 2013. C’est ce que révèle l’enquête menée par l’Apec fin 2013 auprès de 11 000 entreprises. En 2014, 163 500 à 171 200 embauches de cadres seraient réalisées sur l’ensemble de l’année, contre 163 400 en 2013, soit une variation comprise entre 0% et +5%. Dans un contexte économique encore incertain, les entreprises sont ainsi restées prudentes dans leur prévisions. Globalement, le recrutement des cadres est encore largement en-dessous de son maximum de 2007, juste avant le début de la crise financière où il avait atteint 208 000 embauches. Un an plus tard, ce chiffre a accusé une chute plus que brutale en tombant à 144 000. Depuis, le marché de l’emploi dans cadres a retrouvé une certain dynamisme jusqu’à l’année 2013 où il a de nouveau replongé.
C’est dans ce contexte mitigé que les recrutements de spécialistes informatiques devraient retrouver la croissance après une année 2013 difficile et presque retrouver leur niveau de 2012 : 36 800 contre 37 300. L’informatique s’est sort donc plutôt bien. C’est la fonction la plus dynamique avec celle des commerciaux (34 000 embauches de cadres) et la fonction Etudes, Recherche et Développement qui devrait proposer 30 000 postes de cadres.

Les entreprises prévoient de recruter de 33 600 à 38 100 débutants en 2014, soit une évolution comprise entre -9% et +3%. Les embauches de jeunes représenteraient ainsi un peu plus de 2 recrutements sur 10 cette année. De leur côté, les cadres ayant acquis une expérience de 1 à 5 ans resteraient les plus « courtisés » par les entreprises ainsi que les cadres ayant de 6 à 10 ans d’expérience professionnelle. Ces deux catégories représenteraient plus d’une embauche sur 2. En revanche, les cadres cumulant plus de 15 ans d’expérience devraient être les moins bien lotis sur le marché, les entreprises les délaissant au profit de profils plus « juniors ».
Dans un tel environnement, on comprend pourquoi l’humeur des cadres en général n’est pas au mieux. Leur appréciation de la situation économique comme sur leur avenir personnel se situe à peu près au niveau de décembre 2008, c’est-à-dire juste après le déclenchement de la reprise.







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