Face à la déferlante des applis SaaS et aux cybermenaces de 2025, Keepit s’impose comme le bouclier européen du cloud-native. Une architecture WORM, zéro sous-traitance hors UE et une obsession : restaurer avant que tout s’arrête. C’est la solution pour garder autonomie et résilience alors que toutes les entreprises s’appuient sur des solutions SaaS dont elle ne maîtrise pas la sauvegarde. Entretien avec son vice-président EMEA, Cyril VanAgt.

Nouvel acteur, Keepit s’impose comme un incontournable de la sauvegarde « cloud-native », en pleine résonance avec les enjeux critiques des DSI en cette année 2025 marquée par l’irruption des enjeux géopolitiques au cœur des stratégies IT. Dans un paysage saturé de solutions SaaS, où chaque application devient un maillon vital de la chaîne opérationnelle, Keepit propose une réponse radicalement indépendante et souveraine : une plateforme de protection des données conçue dès l’origine pour le cloud, affranchie des fournisseurs traditionnels et des architectures complexes.

Ce positionnement unique permet aux entreprises de sécuriser leurs données de services critiques à leur business et issues de Microsoft 365, Salesforce, Google Workspace, et désormais DocuSign, Jira, Slack ou Okta, avec une agilité et une autonomie que peu de concurrents peuvent offrir.

Ce qui distingue Keepit, c’est sa capacité à garantir une restauration rapide, fiable et conforme, dans un environnement où les menaces cyber explosent et où les exigences réglementaires (RGPD, TIS2, DORA) se durcissent. En 2025, alors que les DSI jonglent avec plus de 100 applications SaaS en moyenne, Keepit leur offre une source unique de vérité, enrichie par des fonctions d’analyse d’anomalies et une architecture WORM immuable.

Pour évoquer son ancrage européen, sa stratégie et son succès assez foudroyant, Cyril VanAgt, vice-président EMEA de la société Keepit, est l’invité de la semaine de Guy Hervier. L’occasion d’évoquer avec lui sa vision très cash de la résilience à l’ère du SaaS, son cap « européen par construction », et les choix techniques qui expliquent la traction commerciale de Keepit en France. « C’est entre le glaive et le bouclier, c’est une course permanente », pose d’emblée Cyril VanAgt, rappelant que même les géants les mieux outillés restent vulnérables et que la vraie question devient : à quelle vitesse peut-on restaurer l’activité ?

L’entretien revient sur le modèle de responsabilité partagée – « les données appartiennent au client » – et sur l’idée simple qui structure l’offre : « il faut se préparer pour le jour où il y aura quelque chose qui arrivera… c’est ce qu’on appelle la résilience ».
Né dans le cloud, Keepit applique un principe sans ambiguïté : « c’est du SaaS qui sauvegarde du SaaS », via des connecteurs API qui capturent les objets métiers pour restaurer finement, sans bruit ni complexité inutile.

Côté architecture, VanAgt détaille une immutabilité native : « il y a une fonction écrire, lire, mais il n’y a pas de fonction supprimer » rappelle notre invité avant d’exploquer que la solution a été bâtie sur des technologies issues des Blockchains renforcées par un véritable air gap logique entre la production et la sauvegarde.

Et côté souveraineté, la ligne rouge est claire : « Keepit n’a aucun sous-traitant à l’extérieur de l’Europe », les opérations étant assurées par du personnel européen dans la région choisie par le client. Dans la foulée, il confirme l’accélération de l’ancrage local : « on va très prochainement ouvrir une région pour la France ».

L’échange aborde enfin la prévisibilité économique de l’offre, « quelques euros par utilisateur actif et par mois », sans frais cachés de stockage ou d’egress et la pression réglementaire qui s’intensifie (NIS2, DORA), sans attendre les labels pour structurer une véritable stratégie de reprise d’activité. Cap sur une promesse concrète : raccourcir le temps entre incident et reprise, sur un socle indépendant et européen.