Le vieux combat entre HPE et Oracle refait surface. En 2011, prétextant un futur abandon du processeur, Oracle annonçait qu’il arrêtait ses développements pour la plateforme Itanium, fruit d’une coopération entre Intel et plusieurs constructeurs dont HP. Aussitôt, la firme de Palo Alto traînait l’éditeur devant la justice. La Cour supérieure de l’Etat de Californie tranchait en faveur de la première et obligeait Oracle à revenir sur sa décision, et ce jusqu’à la fin de la commercialisation de la plateforme. Un pourvoi contre cette décision était rejeté par la Cour d’appel en 2013.

Près de 5 ans après le premier jugement, s’ouvre un nouveau procès concernant cette fois-ci les éventuels dédommagements qu’HPE serait en droit de réclamer. Le constructeur, qui peu après le “coup de poker” d’Oracle constatait un désintérêt pour la plateforme, estime le préjudice à 3 milliards de dollars. Soit 1,7 milliard de dollars de pertes de contrats pour la période s’étalant entre l’abandon et la reprise du support, et 1,3 milliard de dollars correspondant au manque à gagner calculé depuis lors.

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