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En investissant 4 milliards de dollars en 2015 dans les activités de demain – cloud, mobilité, analytics, sécurité -, IBM veut accélérer le cours de son histoire vers l’innovation.
IBM est pris dans une course contre la montre entre les activités déclinantes et celles qui à la pointe des technologies et sont censées prendre le relais. Sauf que la baisse des premières est plus rapide que la montée des secondes. D’où cette attitude volontariste expliqué la semaine dernière par l’ensemble de la direction de Big Blue aux analystes qui se traduira par l’injection de 4 milliards de dollars sur l’année 2015 pour développer des activités appartenant à ce que Ginny Rometty, Pdg d’IBM a appelé un « impératif stratégique » et qui est représenté par l’acronyme SMACS (Social, Mobility, Analitycs, Cloud and Security). Ces activités devraient générer 40 % du chiffre d’affaires en 2018 contre 27 % en 2014 et 13 % en 2010. Il est à noter que le logiciel joue un rôle majeur dans ces activités d’avenir, supérieur au service. ET que pour l’heure c’est la composante analytics qui est de loin la plus importante. Dans ce renouveau, IBM n’a pas ménagé sa peine ou plutôt sa tire-lire : 8 milliards de dollars pour le rachat de 18 entreprises dans le cloud, 26 milliards dans le big data pour 30 acquisitions. Malgré ces efforts, les résultats depuis plusieurs années sont loin d’être probants. Pour s’en rendre compte, une rapide comparaison par rapport à Apple ou Google, deux machines à innovation par excellence, laissent dubitatif.
« Nous avons fait beaucoup dans cette transformation » a indiqué Ginny Rometty « et nous avons réinventé la compagnie une nouvelle fois ». Pour l’instant, cette mutation ne se voit pas trop dans les chiffres. Pour l’exercice 2014, IBM a annoncé un chiffre d’affaires de 92,8 milliards de dollars en baisse de 6 % et des perspectives similaires pour 2015. La montée du dollar n’améliore pas la situation puisque toutes les activités en dehors des Etats-Unis semblent moins élevées quand on les convertit en dollars. IBM a abandonné sa roadmap lancée par Sam Palmisano et repris par Ginny Rometty de 20 dollars par action en 2015. En 2014, IBM a fait état de 16,53 dollars.
Giny Rometty au Briefing Briefing
Dans ce renouveau programmé, IBM entend développé des partenariats soit directement avec des entreprises – exemples de SAP, Tencent dans le cloud ou d’Apple dans la mobilité – ou via des écosystèmes qu’il a mis en place. Il y a eu OpenPower autour du processeur Power, Bluemix une PaaS bâti sur l’infarstructure SoftLayer et orienté vers les développeurs et Watson. Pour ce dernier, IBM annonce 160 partenaires et 4000 en cours d’évaluation.
A cette occasion, Giny Rometty a démenti l’importante suppression de postes en indiquant qu’il s’agissait plus de réquilibrage des ressources – licenciements d’un côté et embauche de l’autre. « Ce n’est pas un exercice de réduction de coûts, c’est une opération très saine », a-t-elle conclut.