« On est capables de faire sauter toutes les protections des objets connectés. Pour l’instant il n’y a pas de sécurité dans l’internet des objets », a déclaré à l’AFP Jean-Louis Lanet, directeur du laboratoire rennais LHS. Une assertion qui semble confirmée par certaines attaques DDOS récentes perpétrées depuis des botnets de caméras connectées.

Porté par l’Inria, la région Bretagne, Supélec, le CNRS et la DGA, le LHS collecte 24h/24 les virus qui circulent sur le web. A ce jour il en a répertorié près de 50.000, dont 500 « vivants » sont stockés dans ses 5 PC cobayes sous contrôle. Le laboratoire teste également la résistance des équipements, notamment celle des objets connectés et des smartphones.

Selon nos confrères d’Ouest-France, qui consacrent un reportage au LHS, ce dernier s’apprête à collaborer avec un éditeur d’antivirus.

A lire également dans ChannelNews
JFrog acquiert le spécialiste des langages C et C++ Conan