Sogeti mutualise ses propres outils de développements avec OneShare.

Connue pour ses outils de tests logiciels TMap, la filiale de Cap Gemini annonçait pour la première fois, en France, à l’occasion des TechDays, les évolution de son offre OneShare. Celle-ci permet d’exploiter plusieurs machines virtuelles sur Azure avec Visual studio one line, sans faire des opérations préalables de provisionning.

« Pour exploiter le Visual Studio Team Foundation Server (TFS) , comme le présentait François Merand, le responsable en France de cette activité ( photo), on fait du Dog fooding, on offre exactement comme services ceux que l’on exploite en interne pour nos propres développements ». FrancoisMerandLa firme, qui emploie 6000 personnes dispose d’une équipe de 350 ingénieurs certifiés Microsoft dont dix ont été qualifiés par Microsoft de MVP (Most valuable professional), est connue pour s’être investie sans compter avec l’éditeur américain, seule IBM bénéficie de la même attention. « L’intérêt de OneShare c’est de pouvoir travailler rapidement en quelques clics sans avoir l’inertie liée à un mise en route tout de même assez procédurale avec TFS. On peut tracer heure par heure l’état du développement et suivre qui fait quoi en temps réel. On est dans l’optimisation du Capex, non seulement pour Sogeti elle-même mais aussi pour ses hypothétiques clients. Lancée le 22 octobre par la firme française, les clients de l’offre restent encore discrêts, mais les grands utilisateurs de produits tels qu’office 365 auraient déjà fait des tests de mise en charge. François Merand dans l’une des conférences qu’animait celui-ci débutait par : « 60% des applications sont délivrées avec du retard. 70% des applications sont délivrées avec moins de fonctionnalités que prévu ». 
Il faut 5 mois en moyenne pour créer une app ». Le fruit de l’expérience des grands groupes ou le suivi des développements est devenu un véritable cauchemar. Pilotée par la division hollandaise qui surveille à la seconde les usages des différents outils, la plate forme de développement « pure » peut servir à maitriser les coûts. Elle est bien évidement une porte ouverte aux multiples services de Sogeti qui peuvent embrasser outre la cuisine (souvent indienne d’ailleurs) de mesure de performances, les outils de sécurité (plutôt anglo-saxons) ou encore prochainement les applications pour mobiles, des outils étant en cours de finition.

Dans son catalogue de prestations, Sogeti présente trois services à la carte

OneShare testing facilite les essais. Il permet une utilisation en self-service, une sorte de solution de guichet unique, y compris pour un environnement et plusieurs ingénieurs distants les uns des autres, pour exploiter les mêmes outils . Les services pour les testeurs qui pourront exploiter aussi la « crème » des logiciels de tests font partie du bundle: il s’agit de ceux de Sogeti, les TMap en plus des boîtes à outils HP, plus classiques. Cette combinaison de ressources, selon la firme, n’engendrerait que des coûts limités pour des tests. Le principe s’ouvre sur un modèle de paiement à l’utilisation ce qui est encore inconnu dans ce domaine si ce n’est chez T-System pour des applications limitées. C’est de la bonne collaboration entre les développeurs et les testeurs que naitra un logiciel efficace.

OneShare pour  » la gestion des cycles d’applications « , le fameux  « Lifecycle Management »,  se présente aussi comme une offre qui repose sur le nuage public de Microsoft, Azure. Il est livré aux clients en quelques minutes et simplifie la gestion des déploiement de logiciels dans des environnements Cloud. Il est apte à prendre en compte toutes les capacités de production, les configurations souhaitées, le sur mesure et même l’intégration de l’équipe désirée si les besoins le nécessitent.

Troisième élément, OneShare pour DevOps offre le management des versions de logiciels déployés dans l’environnement Cloud, en utilisant des modèles de configurations.

Face à des concurrents comme Accenture et sa filiale Avanade, Sogeti se différencie par une ouverture plus importante.