Cela fait plusieurs mois, sinon plusieurs années, que des rumeurs circulent à Wall Street concernant l’entrée en bourse de Dropbox. La nomination l’été dernier de Meg Whitman au conseil d’administration avait été interprétée par certains comme le signe d’une future IPO. A juste titre puisque le spécialiste du stockage et du partage de documents dans le cloud vient de déposer sa note d’enregistrement en bourse auprès de la SEC, le gendarme américain de la bourse.

On apprend dans le document que la firme de San Francisco souhaite lever 500 millions de dollars au cours de l’opération.

Dropbox, qui devrait être cotée sous le symbole DBX au Nasdaq a enregistré 1,11 milliard de dollars de chiffre d’affaires en 2017, contre 844,8 millions de dollars un an plus tôt. La perte a atteint 111,7 millions de dollars l’an dernier, contre 210,2 millions de dollars en 2016 (et 325,9 millions de dollars en 2015). La société, qui emploie 1.858 salariés à temps plein, a généré l’an dernier 330,3 millions de dollars provenant de ses activités et dispose de 430,0 millions de dollars en numéraire et équivalents numéraire. Elle revendique 11,0 millions d’utilisateurs payants (sur un total de 500 millions) dans 180 pays fin 2017, contre 8,8 millions d’abonnés un an auparavant, pour un revenu annuel moyen de 111,91 dollars. La marge brute était de 66,7% contre 53,8% en 2016.

Le CEO et co-fondateur, Drew Houston, a perçu en 2017 110,23 millions de dollars de rémunérations, essentiellement en actions. Il détient 25,3% du capital et 24,4% des droits de vote. L’autre co-fondateur, Arash Ferdowsi, a perçu de son côté 47,32 millions de dollars, lui-aussi majoritairement en actions. Il possède 10,3% du capital et 9,9% des droits de vote. Les autres principaux actionnaires sont Sequoia Capital, avec 23,2% du capital et 24,8% des droits de vote, Accel, avec 5,0% du capital et 5,3% des droits de vote, et enfin T.Rowe Price avec 3,5% du capital et 2,2% des droits de vote.

Pour séduire les investisseurs, Dropbox indique vouloir recruter plus de clients professionnels avec son offre payante afin d’atteindre le seuil de rentabilité.

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