Le fabricant canadien, spécialiste des communications sans fils et du machine to machine (M2M), joue désormais la carte de l’internet des Objets (IOT)

Sierra Wireless se classe au premier rang mondial des fabricants modules cellulaires embarqués permettant des communications entre machines (M2M). L’exemple le plus connu est celui des distributeurs de friandises qui, dés que leur niveau d’approvisionnement atteint un seuil critique, envoie un « short message », un SMS pour être ravitaillés. Ce sont des millions d’appareils dans le monde qui utilisent ces procédés. Sierra Wireless revendique même plus de 100 millions d’objets connectés depuis 1997, ces chiffres prenant en compte les modules vendus par Wavecom, firme rachetée en 2009. Sierra possède le portefeuille le plus complet d’appareils M2M sans-fil, y compris les modules et les passerelles 2G, 3G et 4G. La firme cherche à développer une nouvelle version de la 4G LTE la version Cat O, une version très basse consommation afin de prolonger la durée des piles d’équipements, devenus ainsi quasiment inusables. L’autre évolution technologique concerne le développement de solutions prêtes à l’emploi. IL s’agit du programme Legato, la première plateforme de développement embarquée en open source pour M2M, fondée sur Linux.images-2

Embarqué dans les Peugeot

En France, la firme travaille en particulier avec les fabricants automobiles PSA et Magneti-Marelli, pour la mise à jour du firmware de ses véhicules.

Cisco, le premier fabricant de réseaux au monde utilise aussi les modules 4G de Sierra pour effectuer des applications de transferts « On atteint 2x 20 Mbits/S et comme les temps de connexions sont quasi-instantanées cela va plus vite que le fixe. » précisait Olivier Beaujard, un des vice présidents, ex Wavecom en charge du développement lors d’une présentation de la firme. La firme canadienne se concentre sur les modules en OEM et a par exempl6a00d83451b26169e2017eeb15881d970de revendu son activité « end user » à Netgear. La firme avec l’internet des objets va multiplier ses modules programmables dont l’empreinte minimale est de 15×18 mm et dont les coûts ne devraient pas à terme dépasser les 5 dollars ? Un objectif par exemple pour suivre les consignes de bonbonnes de gaz. La firme qui emploie 200 personnes en France travaille sur l’Open Hardware pour stimuler des offres d’outils de développement.

L’objectif est de s’ouvrir à tous les créateurs d’applications pour carte Arduino ou Rapsberry. L’offre dans ce domaine ne se limite pas à la 4ou la 3 G, le Wifi et la 2G peuvent être combinées dans toutes sortes de passerelles. Le Canadien organise outre-atlantique déjà des hackathons (photo ci-dessous à Miami ), des sortes de marathons pour le développement d’applications communicantes lors de nuits blanches mais animées par des DJ. L’objectif est à la fois de stimuler son image de pionniers auprès des étudiants et de débusquer parfois ses futurs ingénieurs. Déjà pratiqués par Intel et Microsoft, ces compétitions stimulent les futurs ingénieurs mais ont l’art de les fatiguer, selon certains professeurs d’informatiques inquiets de l’état de santé de leurs élèves.