IBM espère grâce à ces offres et d’autres à venir – il a notamment annoncé l’arrivée d’OpenShift sur IBM Cloud et sur IBM Z – capter une part plus importante du marché du Cloud. IBM estime que seulement 20% des charges de travail d’entreprise ont jusqu’à présent migré vers le Cloud, et ce sont les 20% les plus faciles à migrer. Le reste concerne les charges de travail complexes et les applications critiques héritées. Celles-ci sont souvent basées sur des mainframes. C’est notamment le cas des systèmes transactionnels des banques et les grandes entreprises. IBM voit au passage dans ce mouvement de transformation des charges de travail vers le Cloud, une opportunité pour les partenaires. Il invite les partenaires Red Hat à se familiariser avec ses technologies.
Au cours de cette réunion, IBM a expliqué que Red Hat allait lui apporter 2% de croissance additionnelle sur cinq ans. IBM a également identifié une trentaine de pays où Red Hat était jusqu’ici peu présent et où Big Blue espère pousser le portefeuille produits de Red Hat. Si seulement 5 % de ses clients dans ces pays adoptent l’offre de Red Hat, ce seraient 1 milliard de dollars de revenus supplémentaires qui entreraient dans les caisses du groupe.