Le marché du très haut débit va passer de 91 milliards d’euros en 2014 à 175 milliards d’euros en 2017 selon les dernières analyses de l’Idate. Valérie Chaillou, responsable des analyses FTTx à l’IDATE, souligne que « les perspectives de croissance restent très importantes puisque les technologies très haut débits représentaient 37% de l’ensemble des abonnements d’accès haut débit à fin-2014 et que nous prévoyons que les revenus liés au développement des abonnements très haut débit vont passer de 91 milliards d’euros en 2014 pour atteindre 175 milliards d’euros en 2017 »
Les technologies très haut débit représentent près de 37% de l’ensemble des abonnés haut débit à fin 2014, soit huit points de plus que l’année précédente. (L’Idate a retenu comme définition des plateformes très haut débit, trois architectures principales: FTTH/B, FTTN et FTTx/D3.0 déployé pat les câblo-opérateurs)
FTTH/B reste la solution technique la plus déployée, suivie par VDSL et loin devant FTTx/D3.0 :
– FTTH/B représente 62% des abonnés FTTx à fin 2014. La croissance des abonnés FTTH/B restera très positive jusqu’en 2019, mais à un rythme moins soutenu que ce que nous avons connu en 2014, année exceptionnelle par les succès des déploiements en Chine.
– FTTx/D3.0 représente, à fin décembre 2014, 27% des abonnés FTTx. Après deux années de croissance significative, la part de FTTx/D3.0 dans l’ultra haut débit est en baisse relative (29% à fin 2013).
– VDSL, pour sa part, loin derrière, avec une part de 11% des abonnés FTTx à fin 2014, représente la même part qu’à fin 2013.
Il reste que les différences régionales demeurent très importantes :
– Une forte prédominance de la zone Asie Pacific sur le marché FTTH/B.
– FTTH/B est également la technologie la plus largement déployée à la fois au Afrique et Moyen-Orient qu’en Amérique Latine, même si on observe une plus forte concurrence du câble en Amérique Latine.
– FTTx/D3.0, toujours dominant en Amérique du Nord, connait globalement une plus forte croissance que les autres technologies.
– Il reste un très fort potentiel pour VDSL en Europe où les opérateurs historiques cherchent toujours à optimiser les investissements dans leurs réseaux cuivre.