Les prévisions du marché de l’internet des objets paraissent exceptionnelles.
International Data Corporation (IDC) avait, en octobre dernier, évalué le marché des composants, des processus informatiques et la connectivité de l’Internet des objets, le fameux IOT (Internet of things).
Le cabinet d’études qui a recensé tous les produits de ces technologies et les services associés, évaluait le chiffre d’affaires à 4,800 milliards de dollars en 2012. Le cabinet d’étude prévoit 8,900 milliards de dollars en 2020, une évolution de 7,9% en moyenne, d’une année sur l’autre.
Les revenus liés à l’IOT seront donc à priori doublés en 2020. C’est surtout un nombre important d’applications dans le domaine des infrastructures de villes intelligentes, les « Smart Cities », des autos et des maisons qui devraient changer nos habitudes. Cette transformation devrait s’effectuer dans un environnement réglementaire important pour des raisons de libertés individuelles. IDC s’attend aussi à la multiplication des applications de « Big Data » qui seront utilisées pour analyser les milliards d’informations recueillies à partir d’appareils connectés à Internet.
Pour IDC, les handicaps actuels des objets tiennent à plusieurs facteurs.
-Le manque de normes.
-Un écosystème encore embryonnaire pour le développement d’applications.
-Une évolutivité permanente et de nature internationale
-les autres priorités pour l’ IT comme la mobilité.
-Le manque de sensibilisation de la clientèle potentielle.
-Le « culte » pour la connectivité à temps plein se heurterait aux législations en cours dont le « droit à l’oubli »