Le volume des Fuions-acquisitions est revenu au niveau de 2007, juste avant la crise. Les Mega-deals de plus de 10 milliards de dollars ont atteint le record historique de 1999, juste avant l’explosion de la bulle Internet. En un an et demi, Altice s’est endetté de plus de 50 milliards d’euros pour racheter plusieurs entreprises.
Ces initiatives sont possibles grâce au taux d’intérêt historiquement bas et aux liquidités dont bénéficient les entreprises. Mais ce repositionnement ne bénéficie ni à l’investissement, ni à l’emploi. Les entreprises sont devenues des machines à sélectionner le capital.
Telle est l’analyse que Olivier Passet, Directeur des synthèses à Xerfi TV Canal.