On connait le serment d’Hippocrate pour les médecins ou le serment de Galien pour les pharmaciens. En fait, de très nombreuses professions prêtent lorsqu’ils s’engagent dans le métier (voir la liste des serments – source Wikipédia). Robert C. Martin, alias Oncle Bob, relevait l’importance du développeur. Il est allé un peu plus loin cette fois à propos de la qualité du code écrit en proposant le Serment du Développeur que chaque membre devrait jurer pour « défendre et préserver l’honneur de la profession » :
- Je ne produirai pas de code dangereux.
- Le code que je produis sera toujours mon meilleur travail. Je ne déploierai pas sciemment de code défectueux dans son comportement ou sa structure.
- Je produirai, avec chaque release, une preuve rapide et répétable que chaque élément du code fonctionne comme il devrait.
- Je ferai des releases fréquentes et petites afin de ne pas gêner l’avancée de tiers.
- J’améliorerai sans peur et sans relâche le code à chaque opportunité. Je ne dégraderai jamais la qualité du code.
- Je ferai tout ce que je peux pour conserver ma productivité et celle des autres aussi haute que possible. Je ne ferai rien qui abaisse cette productivité.
- Je m’assurerai constamment que les autres peuvent me couvrir et que je peux les couvrir.
- Je produirai des estimations qui sont honnêtes, à la fois en échelle et en précision. Je ne ferai pas de promesses sans être certain.
- Je ne cesserai jamais d’apprendre et d’améliorer mon art.
On aura pu aussi appeler cet engagement les 9 commandements du développeur. Et s’il fallait lui donner un nom, on pourrait le baptiser le serment de Grace Hopper.