La téléphonie permet d’être en contact quotidien avec ses clients, ses fournisseurs et ses partenaires mais elle est surtout un outil indispensable, synonyme de performance et de compétitivité pour l’entreprise. Quel que soit le type de technologie choisie, la téléphonie doit être adaptée aux besoins de l’entreprise, qui doit sans cesse optimiser la gestion et les performances de son réseau de télécommunication, en fonction de son budget et de l’évolution des offres disponibles sur le marché.
Alors que plus de 50 % des entreprises du CAC 40 et que 30 % des PME ont adopté la téléphonie sur IP, il convient de respecter quelques étapes clés pour avoir l’assurance de disposer d’une téléphonie optimale et qui correspond aux besoins de l’entreprise et des utilisateurs.
1ère étape – Vérifier le câblage de l’entreprise
Avant tout projet, il est indispensable de vérifier l’état des couches basses, c’est-à-dire le câblage des locaux. Celui-ci n’est en effet, pas toujours prêt à accueillir un système de téléphonie sur IP. Or si l’infrastructure de base n’est pas adaptée, la mise en œuvre du projet sera retardée et entrainera des coûts supplémentaires. Pour une entreprise, le câblage est souvent adapté mais pour une usine ou des locaux plus vétustes, celui-ci peut être à revoir avant de se lancer dans un projet de téléphonie IP.
2e étape – S’équiper de switchs performants et fiables
La mise en place d’une téléphonie IP nécessite des switchs adaptés à cette technologie. Il existe différents modèles de switchs sur le marché qui répondent à toutes les configurations et infrastructures des entreprises et des besoins métiers existants.
Les switchs doivent offrir au minimum une administration à distance et prendre en charge l’ensemble des postes IP de l’entreprise. Le petit plus : les switchs PoE (Power over Ethernet) sont particulièrement bien adaptés aux besoins de la téléphonie IP.
3e étape – Mettre en place un réseau opérateur solide
La téléphonie IP requiert des besoins en bande passante et en sécurité importants. L’indisponibilité du réseau peut entrainer des pertes économiques et une interruption de l’activité de l’entreprise. Une redondance des liens permet de maintenir le service même en cas de panne ou de coupure. Lorsque l’un des liens ne fonctionne plus, le second prend le relais. Il n’y a ainsi aucune interruption de la téléphonie ou d’Internet.
4e étape – Choisir un logiciel capable de s’interfacer avec le SI de l’entreprise
La plupart des logiciels du marché prennent en charge les fonctionnalités de base de la téléphonie : renvoi d’appel, messagerie, etc. Au-delà des fonctionnalités de base, l’entreprise doit s’assurer que le logiciel retenu sera en mesure de s’interfacer facilement avec le système d’information, et donc avec l’ensemble des logiciels (ERP, CRM…). L’objectif est de pouvoir faire évoluer la configuration en fonction des besoins des utilisateurs et de l’entreprise, tels que la communication unifiée et les outils de travail collaboratif.
5e étape – S’appuyer sur un opérateur solide financièrement
Les télécoms, dont la téléphonie, sont l’une des clés de voûte essentielle pour l’entreprise, et ce alors même que les entreprises sont ultra-connectées et que l’internationalisation des échanges est incontournable.
Confier sa téléphonie à un opérateur entraine une dépendance importante de l’entreprise. Aussi, s’assurer de l’assise financière de son opérateur est indispensable.
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Cyril Wellenstein est fondateur et directeur commercial de MyStream