Les deux tiers des utilisateurs d’Office en entreprise ne s’en servent que pour visualiser ou modifier des documents. Des utilisateurs qui pourraient basculer aisément vers des solutions alternatives avec d’importantes économies à la clé.

Softwatch, un éditeur spécialisé dans les solutions d’optimisation des dépenses de licences vient de publier les résultats d’une étude consacrée à l’usage réel d’Office dans les entreprises. Cette étude s’appuie sur l’observation pendant trois mois des comportements de 148.500 utilisateurs de 51 entreprises de plus de 500 salariés (de tous secteurs et réparties dans le monde entier).

Softwatch montre ainsi qu’Office n’est utilisé en moyenne que 48 minutes par jour par les utilisateurs analysés et qu’Outlook représente 68% de leur utilisation quotidienne d’Office avec une moyenne de 33 minutes par jour. Excel n’est utilisé que 17% du temps, Word 11% et PowerPoint 4%.

Plus étonnant : plus de la moitié des utilisateurs n’utilisent pas du tout PowerPoint. Quant à Excel, un tiers ne n’utilise pas ou ne l’utilise que pour visualiser des documents mais sans jamais les modifier. Softwatch considère que la proportion d’utilisateurs intensifs, c’est-à-dire allant au-delà de quelques modifications ponctuelles ne dépasse pas 2% pour PowerPoint, 9% pour Word et 19% pour Excel.

L’utilisation intensive d’au moins une application ne concerne que moins d’un tiers des utilisateurs (32%). Et moins de 2% du panel utilise de manière intensive plus d’une application. Les utilisateurs intensifs d’Excel se recrutent principalement dans les services financiers, ceux de PowerPoint dans les services marketing et ceux de Word dans les services juridiques.

Conclusion de Softwatch : au moins 80% des utilisateurs d’Office pourraient migrer vers des solutions alternatives sans que cela affecte leur travail. La société recommande au passage aux entreprises de renégocier leurs accords de licence avec Microsoft en fonction de leur utilisation réelle d’Office et en ayant à l’esprit que la plupart des usagers n’utilisent réellement qu’une seule application.