Oracle dévoile la version 12c de sa base de données éponyme, une version dont la principale caractéristique est d’avoir été développée pour le cloud. Oracle Database 12c inclut 500 nouvelles fonctionnalités et est le fruit de quatre années de travail, de 2500 années / hommes de développement et a nécessité 1,2 millions d’heures de tests et impliqués de nombreux beta-testeurs partenaires et clients. Cette base de données peut être téléchargée est disponible sur le site Oracle Technology Network (OTN).
A quelques jours d’intervalle, Oracle affiche un peu plus ses ambitions dans le domaine du cloud. D’abord, en signant un accord avec Microsoft (Oracle et Microsoft se retrouvent dans le cloud). Cet accord prévoit que les applications Oracle seront supportées et certifiées sur les infrastructures Windows Azure et Hyper-V de Microsoft. Aujourd’hui, en introduisant une version majeure spécialement conçue pour le cloud. Cette spécificité est apportée par la fonctionnalité du multi-tenant au niveau de la base de données. Une telle architecture s’oppose aux architectures traditionnelles multi-instances dans laquelle chaque entreprise possède sa propre instance installation logicielle (et/ou un matérielle). Ce fut le cas de la génération de la génération des applications en mode ASP dont on a vu en leur temps les limitations. Avec une architecture multi-tenant, un logiciel est conçu pour partitionner virtuellement ses données et sa configuration, et chaque entreprise cliente travaille avec une instance virtuelle.
Cela permet à toute nouvelle base de données d’être chargée dans l’architecture multi-tenant pour être perçue comme une base de données standard à une application. Cela facilite grandement la consolidation de bases de données et la disponibilité des applications qui s’appuie sur elle en mode SaaS. Une application conçue pour une base standard peut s’appuyer sur cette version cloud sans modification du code.
Autre avantage, cette architecture multi-tenant permet de gérer de multiples base de données comme si elles n’étaient qu’une seule. Elle tire un meilleur parti des ressources disponibles – la mémoire et les processus sont détenus par le conteneur de base de données- et réduit le temps et les efforts nécessaires pour procéder aux mises à jour, aux sauvegardes, aux restaurations et aux opérations courantes d’administration. Cette architecture limite aussi le risque des opérations de consolidation permettant à l’administrateur de « brancher » ou de « débrancher » une nouvelle base de données d’un conteneur qui l’isole de l’ensemble et partagé par l’ensemble des bases de données.
Parmi les nouvelles fonctionnalités, on peut mentionner l’Adaptive Plan qui pousse un peu plus loin la cardinality feedback dans la supervision de l’exécution du code SQL. Statistics Collector est aussi une nouvelle fonctionnalité optimisant l’exécution du code SQL.