Le choix des terminaux mobiles s’élargit sans cesse. Smartphones et tablettes s’invitent au bureau, jusqu’aux accessoires connectés qui rencontrent un certain succès dans les entreprises. Néanmoins l’utilisation professionnelle de terminaux personnels autrement dit le BYOD (Bring Your Own Device) touche moins les systèmes informatiques classiques, de type ordinateurs portables. Au final, c’est le CYOD (Choose Your Own Device) qui tend à s’imposer : les salariés sont libres d’utiliser le terminal de leur choix parmi ceux approuvés par l’entreprise, et celle-ci est assurée que les conditions fonctionnelles et de sécurité sont remplies et que l’infrastructure IT est protégée. 
 
Côté sécurité, le BYOD n’offre pas les mêmes garde-fous. Cette pratique exige donc des administrateurs IT qu’ils redoublent de vigilance, si bien que certaines entreprises préfèrent s’abstenir. Leur principale crainte : que des données, professionnelles ou même personnelles, disparaissent suite à une infection par un programme malveillant ou à la perte d’un terminal. Elles savent combien il peut être compliqué de contrôler différents appareils et plates-formes qui se connectent à divers réseaux, à fortiori avec des équipes IT limitées. Et quid de la responsabilité en cas de perte de données ou s’il faut remplacer un appareil perdu, volé ou qui ne fonctionne plus ?
 
L’adoption des pratiques BYOD et CYOD par les PME suppose que l’on mette en place une infrastructure et des règles spécifiques. Il ne s’agit pas pour autant d’instaurer des stratégies d’administration des terminaux mobiles, qui sont parfois si radicales que beaucoup d’entreprises aujourd’hui en viennent à se priver des avantages qu’ont à offrir ces terminaux de nouvelle génération. A l’heure de la mobilité, mieux vaut opter pour le CYOD, qui s’adapte aux attentes du personnel au cas par cas. Les avantages sont multiples, selon le secteur d’activité et le poste concerné. Aux entreprises de déterminer comment profiter au mieux du CYOD. Un représentant commercial, constamment sur la route, aura besoin d’un ou de plusieurs terminaux mobiles aux fonctionnalités professionnelles de base, tandis que les solutions du personnel de bureau seront plus performantes que mobiles.
 
Côté matériel, le choix ne manque pas, entre les ordinateurs portables, les tablettes et les modèles hybrides. Les nouvelles technologies permettent même d’envisager de nouveaux modes de travail à distance, d’autant plus séduisants que les mètres carrés de bureau deviennent excessivement chers pour les PME. L’important est que tous les besoins essentiels soient couverts.
 
Le marché en plein boom des applications mobiles regorge également d’opportunités pour les entreprises. Strategy Analytics estime qu’en 2015, plus de 200 millions de salariés utiliseront des apps mobiles professionnelles, comme l’app de comptabilité Sage ou encore l’app Chatter de Salesforce. Ces outils sont un véritable atout pour les PME. Grâce au CYOD, elles peuvent proposer à leurs employés des apps approuvées, parfaitement contrôlées, qui répondent à leurs besoins spécifiques et professionnels. Le CYOD devient alors synonyme de plus de flexibilité et de productivité pour les employés et les entreprises, avec les garanties de sécurité que celles-ci attendent.
William Biotteau, Directeur Business Unit Toshiba PC & solutions B2B