Depuis la première révolution industrielle, progrès technique et l’emploi ont toujours entretenu des « relations » complexes. Le premier a toujours été tenu responsable de la destruction du second. Les économistes affirment le contraire expliquant que la croissance est le résultat du progrès technique. Mais nous sommes peut-être arrivés à une nouvelle ère. Une étude réalisée par les deux économistes américains Benedict Frey et Michael Osborne indique que la moitié des Actifs aux Etats-Unis sont susceptibles d’être remplacés par des machines intelligentes.
L’objectif aujourd’hui est donc d’imaginer les tâches non susceptibles d’être confiées à des ordinateurs, des tâches qui font appel à l’intelligence créatrice ou sociale. Une autre piste de réflexion est de développer les technologies qui permettront de relocaliser une partie des activités industrielles externalisées dans les pays émergents.