Selon les médias US, Marissa Mayer serait remise en cause par un petit nombre de ses actionnaires. Le possible rachat de Snapchat, une messagerie pour mobile, annonce parue dans le Wall Street journal, alimenterait les ressentiments.
Marissa Mayer, la patronne de Yahoo (photo)
Avec l’argent d’Alibaba, plutôt renforcer l’existant
Pour Marissa Mayer, une partie des 9,4 milliards de dollars, liée à la vente de 140 millions d’actions Alibaba, devrait plutôt servir à stabiliser les revenus de la société. L’objectif est toujours de proposer de nouveaux produits et d’éventuelles nouvelles acquisitions dans la logique des rachats de Tumblr, Rafale, Flurry et bien d’autres encore. Yahoo s’est rapproché ou a acquis des dizaines de startups, dont les technologies où les équipes étaient intelligemment susceptibles de renforcer des produits existants de Yahoo, Yahoo Search, Mail, News, Sports, ou encore Flickr. Mais jusqu’à présent, toutes ces acquisitions et partenariats qui doivent faire de Yahoo la firme des logiciels et de la pub sur mobile n’auraient pas généré de recettes.
L’agressivité de certains actionnaires pourrait faire dérailler ses plans à long terme concernant la firme de Sunnyvale. Mais Yahoo possède encore 383.500.000 d’actions d’Alibaba, ce qui représente encore environ 33 milliards de dollars au prix actuel. Le discours des actionnaires qui vise le court terme est simple et peut se résumer à deux phrases :« si l’on ne peut toucher d’argent maintenant, quand va t-on en profiter ? Lorsqu’on aura tout grillé en rachats douteux ? » Le principal problème de Yahoo provient surtout de son activité de bannières publicitaires web, qui est en baisse et qui représente pourtant environ 40% de ses recettes.
Mayer a répondu à la critique avec une lettre promettant : » continuer « notre stratégie », c’est investir dans des produits qui stimuleront la croissance durable: la recherche, les communications, les magazines et vidéos numériques. » L’ancienne dirigeante de Google que beaucoup considère n’avoir tenu sa fulgurante carrière d’ingénieur qu’aux bons hospices de Larry Page, son ami au début des années 2000 et patron de Google, pourrait être remise en cause. La plus médiatiques des patronnes californienne, rappelle aussi qu’IBM, HP et plusieurs dizaines de grandes entreprise informatiques sont dirigées par des « dames de fer» qui doivent en permanence composer avec un conseil d’administration pas toujours favorable à leurs projets et ceux de leurs conseillers. Pour les actionnaires de Yahoo, le problème ne serait pas tant le symbole que représente Marissa Mayer que celui des projets d’investissements et de l’action qui stagne à 40 dollars depuis le lancement d’Alibaba.





 
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