L’opérateur britannique qui disposait à Lyon des anciens datacenters de CS compagnie des signaux vient de se recentrer sur la région parisienne en associant avec Equinix à Pantin ( photo du site ci dessous)ff180ab323a97f8387c461add39288b5

En présentant l’évolution des infrastructures de BT, Bruno Fleisch, le responsable des offres de cloud computing, a rappellé les objectifs de l’opérateur anglais qui propose des  modèles d’infrastructure hybride, combinant des services hébergés, des services informatiques en réseau gérés et des applications basées sur le Cloud. Les offres de Cloud Computing, Managed Hosting et Outsourcing pour l’entité IT emploient 600 personnes, (pour 60m€ CA) sur les 2000 qui travaillent en France.

Tout comme le datacenter de Château des Rentiers, le site de Pantin est connecté directement au réseau de fibre urbain (BT City Fibre Network, BT CFN) lancé en octobre dernier. Outre la proximité d’un nœud Internet important, le site se raccorde au réseau privé mondial de BT. BT va se servir de cette nouvelle plate forme pour développer ses services tels que la voix, les services de collaboration et de communications unifiées, ainsi que la sécurité et les services de reprise d’activité avec des fonctionnalités de réplication synchronisée.

Le site de pantin d’Equinix est certifié Tier-3+ et a obtenu les normes de sécurité ISO9001, ISO14000 et ISO27000.

Avec ces nouvelles  capacités en datacenter et son infrastructure optique CFN à Paris, BT disposera sur place d’une équipe d’experts en services professionnels BT Advise. Elle espère séduire de nouveaux clients avec de nouvelles perspectives offertes par le Cloud. L’offre de transformation appellée BT Private Compute, par exemple, facilite la transition vers le Cloud en offrant aux clients la possibilité de créer des Clouds dédiés privés et hybrides, gérés en propre au sein de leurs datacenters ou hébergés dans un site de BT. L’équipe BT Compute en France a également été certifiée ISO20000. En octobre dernier outre l’extension du réseau fibre optique autour de Paris, la firme avait déjà lancé son offre de virtual data center VDC, qui comme son nom l’indique permet de répliquer un site physique dans les locaux de BT.

Cette offre soulignait l’approche « hybride  » de l’opérateur avec une partie d’infrastructure IT hébergée chez les clients et inférée par BT. Bruno Fleisch expliquait à ce lancement que :  « leVDC est un moyen d’offrir de l’élasticité, du ‘on demand’ et de l’opex aux entreprises. L’idée est d’avoir les deux leviers à travers lesquels BT assure le service de bout en bout.  »  ( ci dessous les cages du site de Pantin prêtes à recevoir les serveurs hébergés)

marilyn-allee chaude-registresInterrogé sur la réaction des clients de la region Rhone Alpe face à ce déplacement, Bruno Fleisch précisait que l’évolution du  datacenter vers Pantin via le réseau ne changeait rien aux temps de réponse.  Son client Rossignol, à Grenoble, en particulier travaillerait  plus avec ses filiales étrangères qu’avec son réseau alpin. Dans ses 45 datacenters dans le monde, BT serait en mesure de fournir des niveau de services et des temps d’interventions ( SLA) prévisibles et contractualisés, une nécessité absolue pour convaincre les entreprises de passer à une infrastructure entièrement ou partiellement externalisée.