La plupart des entreprises ont déjà été victimes d’intrusions informatiques, et ce, principalement pour deux raisons : soit à cause d’un logiciel non mis à jour et recelant des vulnérabilités connues, soit à cause d’une erreur humaine. Par exemple, un employé tombant dans le piège d’un e-mail de phishing. C’est ce qu’indique F-Secure suite à ses différentes recherches.

Une nouvelle faille de sécurité est identifiée toutes les 90 minutes*, et plusieurs centaines de vulnérabilités sont révélées chaque année. En moyenne, il faut 103 jours pour qu’une vulnérabilité soit corrigée*. Selon Gartner, ces dix dernières années le temps nécessaire pour patcher une vulnérabilité a été ramené de 45 à seulement 15 jours**. Gartner précise également qu’en moyenne, les vulnérabilités 0-Day (le fournisseur du logiciel n’en a pas connaissance et aucun patch n’est donc disponible) ne représentent que 0,4% des vulnérabilités exploitées chaque année. »**.
L’attaque massive du cryptoransomware WannaCry est l’exemple le plus récent de vulnérabilité déjà connue mais exploitée avec succès. Cette attaque, qui a infecté les systèmes de douzaines de pays et impacté de nombreux secteurs (transports, infrastructures sanitaires) tire profit d’une vulnérabilité de Windows Server Message Block (SMB), baptisée MS17-010, qui a été patchée par Microsoft en mars dernier. L’expansion de ce ver aurait été moindre si davantage de systèmes avaient été à jour. La télémétrie de l’outil de gestion des vulnérabilités F-Secure, Radar, indique que 15% des hébergeurs exécutaient Windows SMB. Cette épidémie montre combien il est nécessaire pour les PME de patcher correctement leurs systèmes et de ne pas les exposer publiquement. »
Vous ne pouvez pas corriger les vulnérabilités dont vous n’avez pas connaissance
« La meilleure manière de lutter contre les cyber-menaces est de les anticiper en corrigeant les vulnérabilités avant qu’elles ne soient exploitées », explique Jimmy Ruokolainen, Vice President, Product Management chez F-Secure. « Les entreprises doivent réduire leur surface d’attaque mais avec le shadow IT, les problèmes de configurations externes et les vulnérabilités de leurs partenaires, les entreprises ne connaissent pas leur surface d’attaque ».

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*Source : Nopsec, 2016 Outlook: Vulnerability Risk Management and Remediation Trends
**Source : Gartner, It’s Time to Align Your Vulnerability Management Priorities With the Biggest Threats, Craig Lawson, 9 septembre 2016





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