C’est fait ! IBM a finalisé l’acquisition de Red Hat pour 190 dollars par action soit environ 34 milliards de dollars. La clôture de la transaction intervient moins de deux semaines après que la Commission européenne ait approuvé l’acquisition et près de neuf mois après le lancement du processus.
« Les entreprises entament le prochain chapitre de leurs réinventions numériques, modernisent leur infrastructure et déplacent leurs charges de travail critiques sur des clouds privés et de multiples fournisseurs », explique dans un communiqué Ginni Rometty, présidente et CEO d’IBM. « Ils ont besoin d’une technologie ouverte et flexible pour gérer ces environnements multicouches hybrides. Ils ont également besoin de partenaires en lesquels ils peuvent faire confiance pour gérer et sécuriser ces systèmes. IBM et Red Hat sont parfaitement adaptés pour répondre à ces besoins. En tant que principal fournisseur de cloud hybride, nous allons aider les clients à façonner les fondements technologiques de leur entreprise pour les décennies à venir ».
IBM entend exploiter le logiciel Red Hat, y compris ses logiciels Linux et Kubernetes, avec ses propres technologies cloud pour offrir une plate-forme hybride multi-cloud de nouvelle génération. Les deux entreprises sont partenaires depuis plus de 20 ans dans le domaine de l’open source.
« En nous associant, IBM donne à Red Hat l’occasion d’introduire davantage d’innovations open source dans un nombre encore plus grand d’organisations et nous permettra de faire évoluer besoin de solutions de cloud hybrides offrant un véritable choix et une grande agilité », commente Jim Whitehurst, le patron de Red Hat, qui conserve son poste et rejoint le top management d’IBM sous la houlette de Ginni Rometty.
Sur le papier rien ne change pour Red Hat qui, outre sa direction actuelle, conserve « son siège, ses marques, son indépendance et sa neutralité, ainsi que sa communauté open source, ses contributions, son modèle de développement, son portefeuille de produits, ses services, sa stratégie go-to-market, son écosystème de développeurs et de partenaires, ainsi que sa culture unique », ainsi que le précise un communiqué. La société continuera à nouer et étendre ses partenariats, y compris avec les principaux fournisseurs de cloud computing tels que Microsoft Azure, Amazon Web Services, Google Cloud ou encore Alibaba. « Vous m’avez déjà entendu dire cela auparavant, mais il convient de répéter que Red Hat est toujours Red Hat », assure Jim Whitehurst dans un courriel envoyé aux « Red Hatters ».
Le chiffre d’affaires de l’entreprise de Raleigh pour l’exercice 2019 s’est établi à 3,4 milliards de dollars, en hausse de 15% par rapport à l’année précédente. Les revenus du premier trimestre de l’exercice 2020, publiés en juin, ont également progressé de 15% pour atteindre 934 millions de dollars.
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