Intel a profité du symposium Hot Chips 2019 qui s’est déroulé en début de semaine à l’université de Standford en Californie pour présenter Nervana, son premier processeur doté d’une intelligence artificielle. Destinée au calcul haute performance, cette puce NNP-I (Neural Network Processor Inference) destinée au deep learning dans les grands datacenters a été développée sous le nom de code Spring Hill à Haïfa en s’appuyant notamment sur les travaux de Nervana Systems, une start-up israélienne acquise en 2016. Reposant sur une plateforme Ice Lake 10 nm « elle offre des performances par watt inégalées dans l’industrie » précise un communiqué.

« Pour aboutir à « l’intelligence artificielle partout », nous devrons nous occuper de la suppression des données générées et veiller à ce que les entreprises aient la possibilité d’utiliser efficacement leurs données, en les traitant à l’endroit où elles sont collectées lorsque cela fait sens et en faisant un usage plus intelligent de leurs ressources en amont », affirme dans le communiqué Naveen Rao, vice-président directeur général de l’Artificial Intelligence Products Group d’Intel, par ailleurs à l’origine de Nervana Systems.

« Les data centers et le cloud doivent avoir accès à une informatique polyvalente performante et évolutive, ainsi qu’à une accélération spécialisée pour les applications d’IA complexes. Dans cette vision future de l’intelligence artificielle, partout dans le monde, une approche globale est nécessaire, depuis le matériel jusqu’au logiciel, en passant par les applications. »

Précisons qu’une version NNP-T (Neural Network Processor Training) a également été développée pour la formation de modèles de deep learning à grande échelle.

A lire également dans ChannelNews
HPE obtient une facilité de crédit de 4,75 milliards de dollars : vers de nouvelles acquisitions ?