Les bruits alarmistes évoquant jusqu’à 14.000 nouvelles suppressions d’emplois qui couraient ces derniers temps chez Big Blue n’étaient pas sans fondement. En Europe, la France ne devrait pas être épargnée. Après les 233 suppressions annoncées en Belgique, les 200 départs en Italie et les menaces sérieuses qui pèsent sur les filiales britanniques et allemande, l’Hexagone devrait également payer son tribut à l’opération de liquidation partielle si l’on en croit Silicon, qui a recueilli les témoignages des syndicats. Selon  l’UNSA, syndicat majoritaire chez IBM France, un plan combinant licenciements secs et départs volontaires devrait être annoncé lors du prochain CCE. Il concernerait entre 300 et 500 personnes. De son côté, la CFDT évoque une première coupe de près de 400 postes dans le cadre d’un programme plus vaste visant à supprimer près de 1.200 emplois d’ici l’année prochaine.

En mai 2015, IBM France annonçait le départ de 345 personnes, soit 4,5% des effectifs. Ce PSE, qui s’est finalement soldé par 280 départs selon l’UNSA, s’inscrivait dans la foulée d’une GPEC (gestion prévisionnelle de l’emploi et des compétences) signée le mois précédent par la direction et les organisations syndicales, à l’exception de la CGT. La centrale se félicite plus que jamais de sa décision, estimant que la GPEC est un échec. Elle relève qu’il s’agit aujourd’hui du 5ème PSE depuis 2012. Plus de 1.500 personnes auraient ainsi quitté IBM France depuis cette date. Ainsi que le rappellent nos confrères, la filiale emploie aujourd’hui moins de 7.000 personnes contre plus de 26.000 à la fin des années 90.

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