Les superordinateurs les plus performants atteignent 1 petaflops mais ont besoin de 1 megawatts pour fonctionner. En extrapolant ce rapport, lorsqu’ils atteindront 1 exaflop/s, ils auront besoin d’une puissance de 1 gigawatt soit l’équivalent d’un réacteur nucléaire. Ce qui est évidemment irréaliste.
Des recherches sont donc menées dans le monde entier pour améliorer la conception des ordinateurs et les rendre plus économes en énergie. Du point de vue théorique, le principal problème a été identifié en 1961 par R. Landauer : l’irréversibilité logique entraîne une irréversibilité physique et donc une dissipation de l’énergie sous forme de chaleur.
La technologie actuellement envisagée pour les microcircuits d’un tel ordinateur « quasi-réversible » est appelée SQUID, pour Superconducting Quantum Interference Device, et utilise l’effet Josephson – apparition d’un courant entre deux matériaux supraconducteurs faiblement couplés. La Russie participe à cette quête technologique.
(Source : BE Russie numéro 61 (30/04/2014) – Ambassade de France en Russie / ADIT