Dans un contexte où l’information guide les décisions stratégiques, Power BI s’impose comme un levier de productivité et d’optimisation budgétaire. Encore faut-il former ses collaborateurs. Après une bonne formation, la maîtrise de Power BI ne se limite plus à la visualisation des données : elle devient un facteur d’économies, de montée en compétences et d’efficacité opérationnelle. C’est ce que démontre la dernière étude MYPE.

Power BI, la plateforme de Business Intelligence et de Self-BI signée Microsoft, s’est imposée comme un acteur majeur dans l’univers de l’analyse et de la visualisation de données. Pensé pour transformer des volumes d’informations complexes en tableaux de bord clairs et interactifs, la solution permet aux organisations de prendre des décisions plus rapides et plus pertinentes. Sa force réside autant dans son intégration naturelle à l’écosystème Microsoft que dans sa capacité à démocratiser l’accès à la donnée : du dirigeant au chef de projet, chacun peut explorer, comprendre et partager des insights en temps réel.

Dans un marché où la maîtrise de l’information est devenue un avantage compétitif décisif, Power BI ne se contente pas d’accompagner la transformation numérique : il en accélère le rythme et en amplifie l’impact économique, en optimisant les processus, en réduisant les coûts et en ouvrant la voie à une culture résolument data-driven.

Dans un paysage technologique dominé par les annonces autour de l’intelligence artificielle, il est tentant de croire que les outils de Business Intelligence traditionnels passent au second plan. Pourtant, Power BI est plus que jamais essentiel : il est un socle sur lequel l’IA peut s’appuyer pour analyser et prédire mais il exploite aussi l’IA, avec Copilot et AI Insights pour aider les utilisateurs à détecter des tendances, expliquer des variations, suggérer des actions.

Dans un contexte où les DSI traquent chaque heure gagnée pour accélérer la prise de décision, un chiffre s’impose : 91 % des professionnels formés à Power BI par MYPE déclarent que la formation a amélioré leur efficacité au poste. Cette promesse de productivité tombe à point nommé alors que les directions IT jonglent avec l’explosion des demandes de reporting, la rationalisation des dépenses logicielles et la montée en compétence des équipes.

Gagner du temps, réduire les coûts : l’effet immédiat de Power BI

L’enquête, menée par la société parisienne MYPE auprès de 342 personnes formées entre 2020 et 2025, éclaire deux angles de l’adoption de Power BI que les DSI scrutent de près : le retour sur investissement, d’un côté, et la valeur de la compétence Power BI sur le marché du travail, de l’autre.

Côté temps gagné, 80 % des répondants estiment économiser entre une et huit heures par mois sur la production de rapports et d’analyses. Dans le détail, 44 % situent le gain entre une et trois heures mensuelles, quand 36 % parlent de quatre à huit heures. En retenant cette fourchette 1–8 h/mois et un salaire médian en France en 2025 de 2 305 € nets par mois, MYPE évalue l’économie moyenne indirecte à 822 € par personne et par an. Autrement dit, au-delà du confort d’usage, la formation serait susceptible de rembourser une partie de son coût par la seule productivité retrouvée sur les tâches de data reporting.

Le levier budgétaire ne s’arrête pas là. Un répondant sur cinq affirme que la formation a entraîné des économies directes, comprises entre 500 et 2 000 € par mois, notamment via une moindre dépendance à des prestataires ou à de la sous-traitance. Pour des DSI engagées dans des plans d’optimisation des dépenses, cette capacité à internaliser des compétences de datavisualisation et d’automatisation de rapports peut rapidement devenir un élément de business case.

L’étude touche également à l’attractivité professionnelle, sujet stratégique pour des équipes IT soumises à la tension du marché des talents. Au total, 86 % des répondants constatent une hausse de leur valeur sur le marché, en interne comme en externe.

De l’outil à la compétence : un atout pour booster carrière et équipe

Ces résultats résonnent avec les défis actuels des DSI en France et en Europe : pressées d’industrialiser la donnée sans alourdir les coûts, elles cherchent des outils standards et des compétences rapidement opérationnelles pour automatiser les flux, fiabiliser les KPI et réduire le “time-to-insight”. La promesse d’économies directes pour 20 % des répondants, combinée à des gains de 1 à 8 heures par mois pour 80 % d’entre eux, cadre avec cet impératif d’efficacité. Elle suggère aussi une bascule progressive vers des équipes métiers plus autonomes, capables de produire des tableaux de bord pertinents sans solliciter systématiquement les ressources IT de la DSI.

Comme toute enquête déclarative conduite auprès d’apprenants d’un même organisme, ces constats appellent prudence et contextualisation : l’échantillon est composé d’anciens stagiaires MYPE, et les gains rapportés dépendent des cas d’usage, du niveau de départ et du périmètre fonctionnel de chaque entreprise. Il n’en reste pas moins que la convergence des indicateurs — efficacité perçue, économies de temps et baisse de recours à l’externe, progression de valeur professionnelle — dessine une équation favorable au déploiement et à la formation sur Power BI.

Pour les DSI, la donnée ne vaut que si elle est actionnable ; pour les collaborateurs, la compétence ne vaut que si elle se traduit en impact. Entre les deux, la formation semble jouer son rôle de catalyseur.