Deux nouveaux services débarquent chez Microsoft : Azure Search, un service de recherche full text et Azure Document DB, une base de données « no SQL », une première pour la firme de Redmond.

Disponibles pour les développeurs depuis août 2014, le premier est désormais proposé au grand public tandis que l’autre le sera le 8 avril prochain.

Azure Search se présente comme une fonction « full text » de recherche-« as-a-service » que les développeurs web ajouteront à leurs programmes, sites web et autres bricoles pour créer des recherches sophistiquées sur une très grande variété de données.
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Si vous êtes anglophile et un peu développeur, la démo du projet vaut le détour ( cliquez sur  hour…) présentée au dernier TechEd Europe est facile à comprendre http://channel9.msdn.com/events/TechEd/Europe/2014/DBI-B410#

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Sinon la toute dernière version de Search inclut de nouvelles API, un nouveau SDK.Net pour une utilisation avec Visual Studio, et de nouveaux indexeurs qui peuvent importer des données depuis les bases de données maisons : SQL Azure, SQL Server fonctionnant sans Azure sous forme d’instances de machine virtuelle, et Azure Document DB.

Il est évident qu’Azure Search est surtout un point d’entrée fondamental pour le programme Document DB qui sera le premier service de base de données No SQL, « libre de tout schéma » selon Microsoft. Rappelons pour ceux qui ne sont pas fans de Microsoft qu’Azure Document DB  a été conçu de toute pièce pour prendre en charge de manière native les langages  JSON et JavaScript directement dans son moteur de base de données. Un nouvel outil à part entière que Redmond dit être conçu pour permettre de «nouveaux scénarios» pour des applications web et mobile.

Azure Search Document DB, une base de travail pour d’autres outils

La bibliothèque d’outils contient les kits de développement logiciel (SDK) pour JavaScript, Java, Node.js, Python et.NET. Ils permettront d’exploiter les bases de données Document DB via des opérations « CRUD », des requêtes et des traitements JavaScript via une simple interface HTTP RESTful.

A tout seigneur tout honneur ?

Actuellement, la base de données NoSQL la plus largement utilisée, c’est d’abord MongoDB qui est souvent déployée dans le cloud, mais qui a existé pendant des années en tant que logiciel classique. C’est même cette version qui est de loin la plus utilisée. Autre concurrent direct, depuis 2014, IBM a acquis le service de base de données Cloudant qui, lui aussi ,comme on s’en doutait, est tout en étant lui même basé sur le cloud repose aussi sur la base de données Open Source CouchDB NoSQL. Depuis l’automne dernier, IBM a ajouté un logiciel « local » Cloudant pour donner aux utilisateurs une option locale sur ses sites de déploiement.

DocumentDB ne devrait pas changer de nature, selon les blogs de Microsoft d’ici la disponibilité générale prévue au 8 Avril, mais lorsqu’il le fera, Microsoft proposera différents «niveaux de performance» sous forme de services : plus la performance désirée par le développeur sera élevée, plus il lui en coûtera. DocumentDB repose, selon la documentation de Microsoft sur un stockage SSD extrêmement rapide, doté d’une faible latence et optimisé pour l’écriture.

Un peu de punch dans les serveursazure_diag-22

En plus de ces services, la firme de Redmond vient également inaugurer sur ses datacenters occidentaux deux nouveaux types de services pour machines virtuelles pour les charges de calcul intensifs, appelées A10 et A11. Ces deux instances virtuelles centrées sur le calcul  exploiteront 8 et 16 cœurs de processeurs avec 56 Go et 112 Go de Ram, respectivement avec des services de mémoire à distance (RDMA) associés à un réseau plus large dit de de back-end. Les prix augmenteraient de 33% par rapport aux services proposés avec les instances A8 et AP. D’après le blog de Microsoft les  instances A10 et A11 sont donc disponibles dès maintenant dans toutes les régions où les cas A8 et A9 sont disponibles, y compris aux États-Unis, en Europe de l’Ouest et au Japon.