Selon l’AFP, Google envisage de dépenser 20 à 30 milliards de dollars pour des acquisitions en dehors des Etats-Unis. Ces chiffres sont cités dans une réponse écrite envoyée fin 2013 au gendarme boursier américain (SEC), qui interrogeait le groupe sur l’usage qu’il comptait faire de ses importantes liquidités parquées à l’étranger.
Depuis quelques années, le géant américain de l’Internet semble dépenser sans compter. Le site Wikipedia propose une liste des acquisitions depuis 2001 que le site précise incomplète (List of mergers and acquisitions by Google) et qui mentionne plus de 150 entreprises. La dernière opération d’envergure était celle de Nest Labs pour un montant de 3,2 milliards de dollars. Ces derniers temps, Google a porté le rythme de ces opérations à une par semaine.
Le groupe californien évaluait ses liquidités à l’étranger à 33 milliards de dollars à fin 2012. Acheter des entreprises à l’étranger est donc une manière d’optimisation fiscale en évitant de rapatrier cet argent aux Etats-Unis et ainsi d’être taxé.