Les sociétés de services financiers pourraient gaspiller jusqu’à 45 millions de dollars sur des projets numériques au cours des 12 prochains mois

Malgré des dépenses deux fois supérieures à celles de la plupart des autres industries pour la transformation numérique, l’incapacité d’atteindre les objectifs numériques est endémique dans l’industrie des services financiers. C’est ce considère l’éditeur Couchbase. Des recherches récentes ont révélé que les sociétés de services financiers sont tout à fait conscientes de l’impératif numérique, ayant dépensé en moyenne 42 millions de dollars en transformation numérique au cours de la période se terminant en juillet 2018, et 45 millions supplémentaires à venir dans les 12 prochains mois. Pourtant, malgré leur ambition numérique, les entreprises de services financiers ont encore du mal à tenir leurs promesses.

Près de neuf sur dix (88 %) ont vu un projet numérique retardé, réduit ou même échoué. Et à une époque où la pression sur les Directeurs informatiques de l’industrie des services financiers pour qu’ils se transforment numériquement est plus forte que jamais, dépenser de l’argent dans le problème numérique ne semble pas fonctionner.

La dépendance envers l’ancienne technologie est en grande partie à blâmer. Les deux tiers (66 %) des entreprises de services financiers considèrent les innovations en matière d’orientation client comme le principal objectif de la transformation numérique. Pourtant, leur dépendance à l’égard des anciennes technologies rend ces innovations presque impossibles.

Les DSI de l’ensemble du secteur des services financiers ont du mal à livrer les projets à temps ou conformément à leur portée initiale, s’ils les livrent, parce que leur ancienne technologie de base de données ne peut les soutenir. En fait, près d’un tiers (28 %) ont ajouté qu’ils adoptent les nouvelles technologies de bases de données plus lentement qu’ils ne le devraient, puisqu’ils dépendent tellement des anciennes bases de données.