Un article de Digitimes, daté du 9 octobre, a donné des sueurs froides à Microsoft. Se basant sur les confidences de fournisseurs sous-traitants du géant américain, le quotidien IT taïwanais a annoncé la fin probable de la commercialisation des tablettes Surface. « En l’absence d’un nombre suffisant de distributeurs et à cause de prix top élevés les premières et seconde génération de tablettes Surface ont provoqué des pertes estimées à environ 1,7 milliard de dollars », a notamment expliqué une des sources de Digitimes. Cette nouvelle a fait l’effet d’une bombe dont le souffle a été ressenti à Redmond.
Faisant diplomatiquement l’impasse sur ces rumeurs, le directeur général de la division Surface, Brian Hall a aussitôt publié un long post sur le blog dédié à la tablette. Sous le titre « Committed to business », il prétexte « un fort intérêt – et des questions – de la part d’hommes d’affaires » pour évoquer l’engagement à long terme de Microsoft dans la fourniture de Surface 3 « aux entreprises de toutes tailles », expliquant au passage que la tablette à connu un fort démarrage aussi bien auprès des entreprises, que des particuliers. BMW, Coca Cola, Louis Vuitton ou encore Avanade figureraient parmi les clients de la première heure.
« Nous comprenons que les entreprises qui investissent dans la Surface 3 Pro ont besoin de clarté à propos de nos engagements à long terme sur la fourniture de logiciels et de matériels afin qu’ils puissent gérer de manière responsable leurs investissements. (…) Maintenant que nous avons commencé à nous établir sur ce marché, nous avons le plaisir de leur assurer que les accessoires de la Surface 3 Pro ont été conçus conformément à notre plan d’action et seront compatible avec la prochaine génération de la gamme Pro de la Surface », insiste Brian Hall.
On remarquera toutefois que le titre du blog et son contenu font l’impasse sur l’avenir des versions grand public de la tablette et tout particulièrement sur celui de la Surface RT.