Malgré les pressions exercées par les États-Unis, la Commission européenne a décidé de ne pas exclure Huawei du marché européen de la 5G. Bruxelles prévoit toutefois un plan d’action coordonné afin de sécuriser la prochaine génération de réseau de téléphonie mobile et une évaluation des fournisseurs qui seront amenés à travailler sur les futures infrastructures. Chaque État membre reste néanmoins libre de prendre les mesures qu’il jugera nécessaire pour sa propre sécurité nationale.
Actuellement, seuls quatre pays ont décidé d’interdire le fabricant chinois sur leur marché national. Il s’agit de l’Australie, du Japon, de Taiwan et des États-Unis. Ces pays représentent ensemble tout de même environ un tiers du PIB mondial, selon Bloomberg. La situation n’est pas encore figée et d’autres États songent encore à bannir Huawei.