Steve Ballmer qui vient de quitter le conseil d’administration de Microsoft , pourrait bien au-delà du basket, s’investir en politique. Pas mal d’indices le laisse supposer
Six mois après avoir laissé sa place à Satya Nadella, Ballmer quitte le conseil d’administration non sans rappeler qu’il restait le principal actionnaire (4% soit environ 15 milliards de dollars selon le cours actuel fin aout 2014), devant les fonds indiciels et qu’il comptait le rester dans un avenir proche.
http://espn.go.com/video/clip?id=espn:11372596
Le fait qu’il reprenne des études d’administration, qu’il cite des occupations « civiques » tout en jouant la carte du basket, le sport le plus populaire aux Etats-Unis, semble montrer qu’il a peut être, à court terme, des projets dans la politique.
Le Basket comme tremplin médiatique
C’est dans cette frustration de toujours n’avoir été qu’un numéro deux, que Ballmer pourrait puiser les forces pour une nouvelle vie encore plus valorisante. Bien qu’ayant versé aux court des 30 derniers années à peu prés les même sommes aux démocrates et aux républicains(32500 dollars en 2012 au parti républicain), il est considéré avec sa femme Connie comme un pro républicain (image ci-dessus). Il a aussi souvent soutenu différents sénateurs qui sont encore ses amis. Le basket qui permet de se forger une image dynamique et d’inviter tout au long de l’année des responsables politiques paraît être l’outil idéal pour garder le contact permanent avec les médias et se forger une image plus populaire que celle d’un entrepreneur du secteur high tech. Les soutiens de ses plus féroces concurrents (Apple-Oracle-Google) au parti démocrate (ci dessous une photo d’ un diner de soutien au président Obama en février 2011, avec Steve Jobs) a du certainement jouer dans le choix de Steve Ballmer. Ces photos montrent les liens étroits qui unissent les politiques et les grandes entreprises aux USA.
En partant il laissait une lettre ouverte au jeune PDG de Microsoft en lui rappelant des objectifs
« Dans un monde du « mobile et du cloud first », le développement de logiciels est une compétence-clef, mais pour avoir du succès il faut monétiser à travers un modèle d’abonnement pour les entreprises, des marges réalisées sur les équipements et des revenus publicitaires »
Rappelons que Steve Ballmer était parvenu à la tête de Microsoft en janvier 2000, lorsque Bill Gates avait annoncé son souhait de prendre du recul. On lui a reproché de ne pas avoir comme Apple su saisir l’opportunité du marché des mobiles malgré le rachat tardif de Nokia. Ballmer qui aura passé 34 ans chez Microsoft n’a que 58 ans, et un enthousiasme parfois communicatif, un plus pour galvaniser les foules.






puis