Il y a un mois très exactement, le quotidien économique japonais de langue anglaise Nikkei évoquait la sortie de Toshiba du marché de la micro-informatique. Selon nos confrères, le fabricant discuterait avec Fujitsu et Vaio (spin off de Sony depuis le mois de juillet dernier) du regroupement de leurs activités PC au sein d’une entreprise commune, sur la base d’une participation à parts égales. La nouvelle entité adopterait le nom de Vaio.

Dans un entretien accordé au quotidien Sankei Shimbun, le CEO de Toshiba, Masashi Muromachi, vient de clarifier ses intentions, confirmant qu’il ne souhaitait pas prendre le contrôle de la nouvelle société.

Le conglomérat a par ailleurs engagé des discussions avec Sharp pour l’électroménager, un secteur dominé par l’Américain Whirlpool. Enfin, l’entreprise va fortement réduire la voilure dans le secteur de la télévision en cédant ses participations dans ses usines indonésiennes au Chinois Skyworth et en abaissant fortement sa production en Egypte.

Ces désengagements devraient se solder par une chute du chiffre d’affaires de l’ordre de plus de 7,5 milliards d’euros et par la suppression d’environ 10.600 postes (dont 5.800 au Japon), sur un total d’environ 200.000 salariés dans le monde.

Selon Reuters, le fonds public INCJ (Innovation Network Corp of Japan) pourrait apporter son soutien au constructeur dans ces opérations de même qu’à une restructuration éventuelle de son secteur nucléaire. Toshiba chercherait en effet a obtenir une ligne de crédit de 300 milliards de yens (environ 2,3 milliards d’euros) pour financer sa reconfiguration et aurait approché différentes banques à cet effet.

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