Intel, SAP, et de nombreux éditeurs parient sur le développement d’une informatique embarquée ultra communicante.L’internet des objets n’est pas un rêve, l’auto connectée en est la preuve vivante .
L a série 7 un véritable ordinateur sur roues
L’ordinateur de bord , outre le freinage, l’injection et la boîte de vitesse automatique, sert désormais à gérer les systèmes radio, vidéo et téléphone. Il peut être relié via un service d’opérateur (en Allemagne avec Deutsche Telekom en temps réel avec des serveurs d’informations météo via internet). Le système permet aussi de connaître la position GPS du véhicule et d’informer le centre de service BMW. La firme peut dépanner éventuellement le véhicule, à l’arrêt, en réinitialisant à distance certaines fonctions. Le réseau interne au véhicule permet en effet de connaître l’état de fonctionnement d’une centaine de composants. Il est capable de diriger le véhicule malade avec l’aide du GPS vers le concessionnaire compétent avec un premier diagnostic, les données transmises servant à la réservation des pièces détachées. Outre les statistiques sur l’état du véhicule, les informations sur l’état des routes servent aussi au centre BMW qui pourra informer les autres propriétaires de BMW sur la fluidité de la circulation et la météo. Outre ces fonctions de maintenance, le routeur embarqué autorise un accès à internet pour 6 PC portables et bien sûr les communications vocales. BMW n’est pas le seul constructeur automobile à profiter des développements de Wind River dans le domaine de l’électronique embarquée. Mercedes Benz, Porsche ou Ferrari offrent des services similaires, plus ou moins avancés, selon les modèles.
Le partage facilité par Internet
En France, le services Autolib de location de véhicules électriques utilise aussi de l’informatique embarquée pour connaître l’état exact de chaque auto et de sa charge électrique. Autolib exploite l’internet et les téléphones mobiles pour optimiser la réutilisation rapides des véhicules. A L’heure des grids et de la réutilisation de l’énergie calorifique par tous les moyens, le covoiturage comme celui proposé par le service internet Blabacar mène directement à la réduction des coûts d’exploitation d’un véhicule personnel. Il transforme la voiture en un vrai service. Les coûts d’exploitation d’un véhicule essence qui seraient de 4500 à 6000 euros par an en moyenne pour 15 000 km devraient baisser au prorata des kilomètres parcourus avec des passagers payants proposés par le site internet. Le service permet de noter les propriétaires d’auto et d’automatiser le paiement des passagers. Un système qui se développe comme une traînée de poudre.
L’auto électrique boostée par les processeurs
Les nouvelles voitures électriques, comme la Zoe de Renault, d’une taille équivalente au modèle Clio, a déjà été vendue à prés de 7000 exemplaires dont 5000 en France en quelque mois. Ses ventes, pour l’instant en dessous des prévisions, restent encore très dépendantes des réseaux et des logiciels pour gérer la charge.

La formule Un : un vrai laboratoire « d’électricité »

SAP s’investit encore plus dans la formule un
A l’occasion de sa venue à Paris pour conférence réunissant les DSI des grands groupe français, Jim Snabe, Co-CEO de SAP a aussi mis en évidence l’utilisation de l’internet des objets chez MacLaren Mercedes. La firme anglo-allemande sera en piste aux USA et au Brésil, les deux prochains week-end de novembre. L’usine dispose de supercalculateurs dédiés à Hana, la base de données « In Memory » de SAP dans la banlieue de 
Bref l’automobile connectée et le sport automobile sont la vitrine d’une informatique d’avant garde ou les sondes analogiques numériques sont devenues les neurones d’un système de communications fascinant . Ils témoignent de la réalité de l’internet des objets





puis