L’information circulait depuis quelques jours. C’est finalement Western Digital qui remporte la mise et débourse 19 milliards de dollars pour racheter Sandisk.

Le constructeur américain de disques durs Western Digital a donc annoncé mercredi le rachat du spécialiste des mémoires informatiques SanDisk pour 19 milliards de dollars (16,7 milliards d’euros). Ce serait donc la troisième acquisition la pplus importante du secteur au même niveau que celle de WhatsApp par Facebook (Après Dell-EMC, retour sur les plus importantes acquisitions de l’IT). Ce rachat était prévue depuis quelque temps (Achats, ventes, Dell, Bime, Sandisk, Deezer au menu de la synthèse vidéo de la semaine).

Reflétant une déception des investisseurs sur le prix proposé, l’action SanDisk gagne 3,2% à 77,60 dollars en début de séance sur le Nasdaq. Western Digital a donc payé une surprime de 11 % à 86,50 dollars promis dans le cadre de son offre en titres et en numéraire.

La transaction est rendue plus complexe par la proposition en cours de la filiale du chinois du groupe public Tsinghua Holdings, Unisplendour, qui lui permettrait d’entrer au capital de Western Digital.

Si cette prise de participation est finalisée avant l’acquisition de SanDisk, Western Digital versera 85,10 dollars en cash et 0,017 action pour chaque titre ordinaire de SanDisk ; dans le cas contraire, le mix serait de 67,50 dollars en cash et 0,24 action.

L’accord entre Tsinghua et Western Digital doit faire l’objet d’un examen approfondi des autorités américaines et chinoises, sur fond de soupçons mutuels de cyber-espionnage. Par ailleurs, SanDisk, aurait l’autorisation du japonais Toshiba avec qui il partage des brevets et installations de production.