L’éditeur américain de logiciel de stockage et le japonais ont signé un accord qui n’est pas sans rappeler celui de la semaine passée conclu avec Huawei, lors du Cebit et Dell l’an passé.

L’objectif des deux firmes est de créer une nouvelle infrastructure SAN en virtualisant le stockage.

L’Appliance appelé Fujitsu Datacore SVA s’appuie sur le serveur rack Fujitsu PRIMERGY RX350 S8 doté de processeurs Intel Xeon E5. Il peut gérer jusqu’à 512 Go de RAM et neuf ports fibre Channel dual. Le programme se base sur les fonctions du logiciel Datacore SANsymphony-V10 pour la virtualisation  ( image ci dessous des principales fonctions de cette version )et la haute disponibilité du système.

201410_DATACORE_SANSYMPHONY_V10

Les appliances du japonais se déclinent en cinq configurations, pour gérer 250, 500 ou 750 hôtes, et repose sur une connectivité FC 8 ou 16 Gb/s. En configuration maximale, le boitier assure un débit de données atteignant 9600 Mbits ou 1,2 millions d’IOPS (opérations E/S par seconde). Pour des exigences plus élevées, on peut lui ajouter deux cartes Flash PCIe. Fujitsu n’est pas seul dans ce domaine, les cartes Flash SSD de Fusion-io, Z-Drives 4500 d’OCZ Storage Solutions et S1100 Series PCIe Accelerator de STEC ont aussi étés certifiées par Datacore pour doper les serveurs L’offre de Fujitsu vise les utilisateur de cloud et en général tous les environnements virtualisés. La fonctionnalité d’auto-tiering selon Datacore, équilibre l’utilisation des ressources de stockage Flash et disque dur et permet de réduire des coûts.

Selon l’éditeur, des algorithmes de mise en cache à configuration automatique anticipent les lectures, évaluent les profils d’utilisation et fusionnent les écritures aléatoires en écritures séquentielles

Le basculement et la reprise sur différents systèmes constitue l’argument choc de Datacore La réplication sur sites à longue distance pour la reprise d’activité devrait convaincre les hébergeurs.