99 % des DSI et responsables IT rencontrent des difficultés pour mettre à niveau leur architecture, alors que 98 % font état de problèmes liés au cloisonnement des données dans leurs architectures d’entreprise.
Tels sont deux des enseignements tirés de l’enquête réalisée par Dimensional Research pour DataStax qui précise que si la totalité des entreprises ont d’ores et déjà commencé à moderniser leurs infrastructures, mais aussi que beaucoup peinent à décloisonner leurs données et redoutent d’être captifs de leur fournisseur cloud.
La modernisation des architectures est à la fois nécessaire et complexe : 100 % des répondants ont lancé les grandes manœuvres pour moderniser leur architecture technologique. Les principaux objectifs sont de réduire leurs coûts (toujours et encore), de satisfaire davantage leurs clients et leurs salariés, mais aussi de tirer des enseignements exploitables des données qu’ils collectent. Néanmoins, 99 % font état d’obstacles qui entravent cette modernisation, et déplorent l’absence de normes pour le financement du développement de nouvelles applications.
En matière de cloud, la flexibilité est essentielle : 85 % des répondants ont déjà commencé à intégrer des projets cloud à leur stratégie de modernisation, tandis que 72 % ont entrepris de faire migrer leurs données vers une infrastructure hybride ou multi-cloud. Plus de la moitié des nouvelles architectures applicatives pourront s’accommoder d’environnements hybrides ou multi-cloud. Enfin, 95 % des personnes interrogées font part de leur crainte d’être captives de leur fournisseur de services cloud. Et finalement sur ce point, le cloud ne change pas grand-chose par rapport à l’informatique on-premise. Bien sûr, les fournisseurs de services cloud mentionnent bien la possibilité de réversibilité mais les expériences dans ce domaine ne sont pas encore légion.
Les données constituent le premier facteur de modernisation : 98 % des répondants soulignent les problèmes que posent les architectures de données, à commencer par la formation de silos. 99 % s’accordent à dire qu’il est important de prendre en compte l’architecture des bases de données quand on crée des environnements hybrides ou multi-cloud, et 84 % disent développer davantage d’applications transactionnelles conçues pour réagir en temps réel.
La fragmentation des données est aussi un autre risque que le cloud n’arrive apparemment pas à prévenir si l’on en croit l’enquête publiée par Cohesity (L’inévitable fragmentation des données). il contribuerait même à accélérer la fragmentation massive des données. La facilité de mise en œuvre et la possibilité de réaliser aisément des copies ont accentué drastiquement le phénomène.
L’open source de plus en plus valorisé dans les grands groupes : 82 % des répondants indiquent que leurs équipes sont plus réceptives qu’hier à l’open source, et 50 % confient même en avoir fait une des composantes de leur stratégie de modernisation des architectures.
« S’il est indéniable que le cloud simplifie une multitude de tâches de gestion des architectures, il induit aussi des difficultés nouvelles, liées aux données », commente Robin Schumacher, vice-président adjoint et directeur produit de DataStax.