Les chercheurs de l’École polytechnique fédérale de Lausanne ont inventé un nouveau procédé qui pourrait amener une révolution dans le stockage des données à grands volumes et une nouvelle génération de disques durs.

Alors qu’aujourd’hui les disques durs utilisent des oxydes métalliques polarisables qui occupent (relativement) beaucoup de place et consomment (relativement) beaucoup d’énergie, le système développé en Suisse est lui basé sur la lumière visible. Ce qui permet d’augmenter considérablement les densités de stockage, tout en réduisant les besoins en énergie.

L’invention des ingénieurs ne réside pas dans la magnétisation à l’aide d’un rayon de lumière visible, procédé connu depuis longtemps, mais dans la mise en œuvre à température ambiante, là où les anciens systèmes nécessitaient un refroidissement extrême. Leur découverte devrait permettre d’industrialiser de nouveaux disques durs exploitables dans tous les environnements.

Reste encore à trouver des investisseurs prêts à avancer les fonds nécessaires pour faire sortir cette technologie des laboratoires, comme le précise l’un des inventeurs Laszlo Forro : « Nous sommes maintenant à la recherche d’investisseurs intéressés à porter cette technologie jusqu’à un dépôt de brevet, et de partenaires industriels qui seraient prêts à transformer cette idée originale et notre preuve de concept en un produit ».

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