Ces derniers temps c’est la valse des démentis. Après ceux d’Accenture et d’Oracle qui nient, le premier d’être favorable à un rachat par le second, le second, d’avoir envisagé un rachat du premier, c’est au tour de Veeam de faire savoir qu’il n’est pas à vendre.

La semaine dernière, le site d’information IT britannique indiquait, sur la foi de ses informateurs, qu’HPE envisageait l’acquisition du spécialiste de la sauvegarde et de la restauration des environnements virtualisés. La nouvelle paraissait d’autant plus vraisemblable qu’une telle opération paraît comme une suite logique aux acquisitions réalisées par le constructeur dans le secteur du stockage cloud et de l’hyperconvergence. Contactés par nos confrères, les deux principaux intéressés répondaient qu’ils ne commentaient pas les rumeurs, ni les spéculations.

A présent, le président et directeur exécutif de Veeam, Peter McKay, dément formellement la nouvelle. « Au cours des derniers jours, plusieurs articles de la presse ont circulé à travers le monde indiquant que Veeam est la cible d’une acquisition. Bien que nous soyons probablement une cible (parlons franchement, bien des fournisseurs aimeraient probablement intégrer les solutions de disponibilité de classe mondiale de Veeam dans leur portefeuille), je suis heureux d’ajouter au dossier que Veeam n’est pas à vendre et que cela ne fait pas partie de la stratégie de notre société », affirme le dirigeant dans un mail transmis à The Register.

Nos confrères écrivent quant à eux que ce n’est pas parce que Veaam n’est pas à vendre qu’HPE n’y songe pas. Ils rappellent que la société suisse est privée et que ses investisseurs ne rechigneraient probablement pas à la vendre si le montant du chèque était suffisamment séduisant.

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